culinarité

Le bien-être, le confort du home enlisent et retiennent le mari chez lui; il apprécie fort le petit platconfectionné par les blanches mains de madame, qui dira avec un orgueil de cordon cleu: "Il est bon, hein? C'est moi qui l'ai fait."
Sauf que présentement, n'en dépaise à Jeanne-Sans-Terre, aux messieurs enlisés et aux blanches mains de madame, il sera question ed se désenliser de bien des choses et de se salir les mains ...

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jeudi 28 décembre 2017

Pour une haleine de chacal, buvez...

dimanche 3 décembre 2017

Gourmands Gauchos

Peñalolén ! Aujourdhui, nous tentons l'incroyable mélange entre le Boeuf Bourguignon et le Chili Con Carne. La découverte des mémoires de Jo, la Taupe et Papa nous aurons mis sur la piste de cet incroyable Chili Bourguignon, affectueusement nommé par ses créateurs "Chi-Bour". ¡Accion!

Légumes mélangés, pelés, sautés, beurre, huile, et dans le gras secret des trois viandes (2 porcs et 1 bovin). On dirait, en émincé, céleri branche, champignons, oignons (pensée à Colette), carottes en sifflet, tomate, concentré de tomate, ail en chemise et dénudé, selon les pratiques des convives.

L'on fera comme on voudra, mais 3 viandes semblent un minimum pour le chili bourguignon. Le bovin bon à braiser, on aura pris soin de le dégraisser ou de le faire dégraisser par la bouchère, on le saisit à la poêle avec les deux corps gras, mais on le cuit pas à coeur ; on réserve cette étape pour la vraie cuisson. Le lard, on le coupe en gros, on le balance dans la poële après avoir réservé le bovin. Et on remixe tout ça avec la chair à saucisse, on co-tabasse (voir plus bas), et surtout on fume avec ce qu'on aura trouvé comme fumisterie de cowboy.

Les bouquets, garnis à la Papa (Céleri, persil, thym, laurier, dans leur gangue de poireau.) Deux bouquets? Oui, car, deux versions de cuisson.

Les co-tabasse, de marque Tabasco. Le classique, qui apporte le vinaigré. Le Chipotle, qui apporte le fumé.

Arroser généreusement de Merlot-mon-ptit (a peu près 1/2 litre)

On ne saura jamais vraiment qui de Jo, la Taupe ou Papa aura eu l'idée de ce plat, ni de concevoir Smokey, ni le goût du plat, ni rien. L'histoire ne serait jamais qu'un oignon sans cesse épluché, sans que jamais le chercheur touchât au cœur ni arrêtasse de pleurer. Reste une modeste tentative de journaliste culinaire, de saisir approximativement une viande, une réalité, un goût, une époque, un fantasme. Trouver des compères à travers le temps, partager avec eux le souvenir impossible d'un âge béni, garder en bouche une saveur de tendre vague-à-l'âme. Rôter, se brosser les dents, puis faire la sieste.

Confusion : l'Allemagne, la Bretagne, le Chili, le Bourgogne. Le Mexique.

Les labels arnaques*, n'oublions jamais de ne pas prendre des vessies de porc pour des lanternes de cochon. (* https://joueb.micr0lab.org/?post/2017/05/03/Aujourdhui%2C-le-chef-de-la-GNAP-vous-propose)

Ne pas confondre le Chien et le Chilien.

Evidemment, des haricots rouges dans la badrée, qui sera divisée en deux pour l'expérience. (L'un au four, l'autre au moulin)

C'est bon. C'est fumé et roboratif. Le vin et le fumé s'accordent à merveille. ¡Buen provecho, mien Herr!

mardi 30 mai 2017

Retour des barbeuques : "Alles hat ein Ende, die Wurst hat zwei"...

... et quand la saucisse se fait cocktail, on peut avaler en une eschatologique goulée deux fins en même temps : c'est un peu brûler la chandelle porcine par les deux bouts.

Légende : ce serait la dernière saucisse d'un scout avant de devenir végétarien. (ah non, pardon, "veggie", puisque c'est comme ça qu'on dit maintenant, ah non, pardon, puisque c'est comme ça que nous fait dire le MAGASIN depuis qu'être végétarien est une MARCHANDISE).

Bon en tous cas le CQFD Niaflais 53 vous souhaite de bons barbeuques. "On met ce qu'on veut sur la grille, pourvu que ce soit bon et pourvu qu'elle soit chaude", précise le Président du Comité Qualité Flexivore Décroissant de Niafles 53. Opiné dans l'assemblée.

jeudi 11 février 2016

Etude culinaire : le rol-pince

Une discipline possible : les études culinaires, pas forcément épicuriennes mais d'exploration, ce qui n'exclue cependant pas le miam final. Recettes poussiéreuses, inconnues, douteuses, imaginaires. Pourquoi pas ? Un exemple possible : le rol-pince.

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Il en est fait mention en 1836 dans cette édition du dictionnaire de Burnet, reprise dans une réédition du Cuisinier royal -devenu national de Viard en 1853, puis telle quelle dans le best-seller Je sais cuisiner de Ginette Mathiot à la rubrique des recettes étrangères, sous-catégorie "Hollande".
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Rol-pince est un cas rare de francisation du hollandais Rolpens, littéralement "roulé de panse". Le blog néerlandophone http://worstenspek.blogspot.fr/, qui documente une tentative brillante de confection de rol-pince signale qu'il s'agit d'une "recette ringarde" que "quelques rares bouchers se hasardent encore à exposer dans leur vitrine et que presque plus personne ne confectionne chez soi". Il évoque les rol-pinces gras et fumants que son père catholique affectionnait particulièrement le matin de Noël.

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Quoi de mieux qu'un gif pour narrer les aventures du rol-pince : nettoyage de la panse devant un animal qui après avoir feint l'attention studieuse profite d'un moment d'égarement pour attaquer l'estomac, couture de la chaussette de panse qu'on remplit avant de la fermer, plongeon du rol-pince dans un bocal de vinaigre bouillant au milieu d'une nuit globuleuse, stupeur et doutes des explorateurs le matin venu.
Demeure une question : le rol-pince est-il mangeable ? réponse dans deux semaines (cet article fera l'objet d'un rafraîchissement ou deux pour l'occasion).

dimanche 7 septembre 2014

Spécialités locales

DSC_0078.jpg Le Pwé' Fou' Cwématoi'

mercredi 28 mai 2014

Au menu bamboche

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dimanche 12 janvier 2014

Un café, petit ?

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samedi 10 mars 2012

Gâteau d'hiver

Trop de pommes de terre qui s'accumulent, et beaucoup de curiosité : un gâteau sucré à la pomme de terre et à la noix de coco.

La recette originale trouvée sur l'internet parlait de poudre d'amande, de poudre d'amande je n'avais pas, donc de la noix de coco.

Donc 300 gr. de pommes de terre 100 g de beurre 3 oeufs (jaunes et blancs séparés) 150 g de sucre en poudre 125 g de noix de coco rapée 1 orange non traitée pour les zestes 1 pincée de sel du miel de la farine

On fait d'abord cuire les patates (vapeur ou à l'eau), puis on les pèle et on en fait une purée. Dans la purée on met le beurre coupé en petit bout, les jaunes d'œufs, le sucre et la noix de coco rapée. On rajoute les zestes de l'orange et les blancs en neige.

On beurre et farine un moule, on y met la pâte, On fait des ziguouiguouis avec du miel par-dessus et au four pendant 40 à 50 minutes.

cruecuite

La pomme de terre donne une très belle couleur à ce gâteau, qui est bien sûr très bon. Je pense que l'on peut oser tenter un mélange gâteau à la carotte/gâteau à la patate-coco et puis c'est la saison.

jeudi 26 janvier 2012

Au bout de la mer le chocolat.

Petite énumération :

Dans le moule une pâte sablée,

dans la pâte sablée une ganache au chocolat,

dans la ganache des oranges confites.

marée

Grande recette:

La pâte sablée, c'est facile à faire, rapide aussi, et meilleure que tout autre succédané industriel qui n'a de sablé que la suggestion de présentation.

Dans un saladier : 250 grammes de farine plutôt complète, 125 grammes de sucre plutôt blond. Par-dessus on effrite 125 grammes de beurre que l'on aura sorti du frigo une heure avant.

On obtient du sable, et l'on ajoute un oeuf.

On patouille et si la pâte n'est pas assez homogène on met un peu d'eau.

On beurre et farine un moule, on étale la pâte, on la pique, on la remet 30 minutes au frigo.

On préchauffe le four, puis on met le moule. 25 minutes. Puis la pâte doit refroidir.

On met 20 centilitres de crème liquide et des écorces d'orange confites dans une casserole,

on attend l'ébulition, on enlève la casserole du feu. Puis dedans 200 grammes de chocolat. Au frigo quelques heures avant de manger.

Il faut du temps pour cette recette. La cuisine demande patience.

lundi 21 novembre 2011

Une sorte de riz au lait maghrébin.

La difficulté de cette recette consiste surtout à trouver les ingrédients. En dehors de ça, c'est très facile et très bon marché ─ mais c'est surtout très bon !

Il faut :

  • 1 mesure de semoule de riz
  • 1 mesure d'eau de fleur d'oranger
  • 1 mesure de sucre
  • 7 mesures de lait (crémeux donc au moins du demi-écrémé)
  • un peu de cannelle

Dans une casserole, on mélange le lait, la semoule de riz, le sucre et l'eau de fleur d'oranger. Il faut tourner avec un fouet. Pendant un certain temps, on a l'impression de tourner dans le vide mais il faut s'entêter parce que ça "prend" tout d'un coup (et si on n'est pas là à l'instant T, c'est foutu). Une fois que le tout semble bien onctueux, on verse le résultat dans une assiette (pas trop plate, pas trop creuse... 5 cm c'est bien mais plus, c'est mal !).

Après, on peut s'amuser à dessiner des choses avec la cannelle. Attention, l'inspiration ne doit pas faire oublier que c'est de la cannelle et que la cannelle, ça a du goût.

On met au frais quelques heures, voire toute la nuit. Une fois refroidi, le dessert doit être assez compact. Si c'est liquide, c'est raté (mais comestible et éventuellement bon quand même !). 

C'est un dessert qu'on appelle «m'albi» ─ prononcer le «'» comme le «hum» de quelqu'un qui s'éclaircit la gorge. Très rafraîchissant, on l'apprécie en été ou après un repas un peu lourd. Attention : addictif.

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