quasi-imaginaire
Par Pier-Henriche le lundi 6 mars 2017, 10:47 - Revue de presse - Lien permanent
" - N'allons pas sur les brisées des grands journaux constitutionnels qui ont leurs cartons aux curés pleins de canards, répondit Vernou.
- De canards ? dit Lucien.
- Nous appelons un canard, lui répondit Hector, un fait qui a l'air d'être vrai, mais qu'on invente pour relever les faits-Paris quand ils sont pâles."
Dimanche 5 mars, un quotidien local en France
Lundi 6 mars, le même quotidien local en France
"Vérifie tes sources, eh, journalisse ! Et à temps ! Parce-que un gamin en mal de reconnaissance qui se serve de toi et de ton canard pour soigner sa mythomanie, ça se comprend, en nos temps de confusion et de ce que tu appelles "ère post-vérité", mais pour t'excuser de ton empressement à remplir le journal du Dimanche, au lieu de blaguer sur le nom prédestiné du mythomane, présente simplement des excuses à tes lecteurs, eh !
"C'est ignoble, mais je vis de ce métier, moi comme cent autres !"
Toi, petit localier qui rêve de gloire, jusqu'à ton parent parvenu le grand scribouillard d'éditos nationaux centre-centre ; lis, relis, et re-relis encore Blazac, il parle un peu de toi dans Illusions perdues ! Et vois ton empire s'effondrer avec le reste.
Commentaires
C’est trop beau pour être publié. Ça devrait être encadré.
Encadrons les journalistes, par la même.
La, ça commence un peu à donner envie de brûler de la carte de presse.
Blazac, super blaze !
https://laval.maville.com/actu/actu...