vendredi 24 janvier 2025
Patrimoine & patrimoine
Par Pier-Henriche le vendredi 24 janvier 2025, 11:26
Où l'on parle de la question mémoriale collective par des traces
physiquement et géographiquement incarnées ;
Où l'on élabore et l'on rêve d'alternatives matérialisées en lieux et
synthétisant nos propositions mulabiennes -artistiques, artisanales,
décroissantes, joyeuses, laborieuses, politiques-.
Et si micr0lab est un grand chantier au figuré, il est tout indiqué pour en
être un au sens propre !
Petites briques et gros moellons.
vendredi 24 janvier 2025
Par Pier-Henriche le vendredi 24 janvier 2025, 11:26
mardi 17 décembre 2019
Par tcrxt le mardi 17 décembre 2019, 07:55
Vous savez, comme on dit parfois
En | chantier | , j’m’appelle | teuse. |
Il y a un tag comme ça sur ce joueb.
Et bien voilà: ce n’est pas juste une façon de placer les mots « Chantiers » et « Pelleteuse » dans une phrase.
Il y a en fait bien plus que ça.
Ainsi, il n’est pas dit que de tout temps, pour tout le monde, je m’appellerai « Teuse »: non, uniquement en ch•an•tier. Comment je m’appelle le reste du temps?
Personne n’en sait rien.
Aujourd’hui, micr0lab lève le voile pour vous:
En | croisade | , j’m’appelle | rin. |
À | Nancy | , j’m’appelle | osi.* |
Au | football | , j’m’appelle | é. |
Quand | il faut creuser | , j’m’appelle | . |
À | la mer | , j’m’appelle | ican. |
Pour | l’amour | , j’m’appelle | vis. |
*: bonus pour la rhyme, malus parce que c’est pas universel à comprendre.
Voilà, donc la liste n’est pas terminée, l’adaptabilité de l’esprit humain étant sans limites (cf. les divers camps de la mort), mais elle donne une meilleure idée : on le pensait boute-en-terrain, ce teuse, il est en fait symbole de l’être moderne, toujours en phase avec son interlocuteur, toujours adaptant son discours et se mettant au niveau de son interlocuteur, en fonction du lieu.Je le hais.
dimanche 25 janvier 2015
Par Pier-Henriche le dimanche 25 janvier 2015, 12:39
"Vers la fin du XVIIè siècle, en ce lieu de la Planche Grelet, le voyageur pouvait à peine se frayer un passage à travers les taillis et les champs de genêts. Les sentiers, connus dans le pays sous le nom de chemins creux étaient mauvais et, pour traverser le Pont aux jars, ce ruisseau qui coule au fond de la vallée, il n'y avait qu'une Planche ou plutôt un tronc d'arbre surmonté d'une rampe, aussi mal arrimé l'un que l'autre.
C'est sur le pont primitif que l'on appelait la Planche Grelet. De plus, tout près de là, se trouve la pierre Bâl, celle-ci aurait servi vraisemblablement aux sacrifices druidiques. Ce monument inspirait alors l'horreur, soit par l'imagination, soit par superstition, en laissant supposer que les esprits malins avaient pris possession de ce lieu, témoins d'ailleurs de plusieurs crimes, et où personne ne passait sans effroi.
Quoi qu'il en soit, aux environs de 1697, en pleine nuit, un cultivateur Michel Plessis, fut saisi sur la Planche Grelet d'une peur effroyable. Il crut être attaqué par une bête méchante qui lui serrait la poitrine et menaçait de le jeter à l'eau.
Dans son épouvante, il se voua à la Sainte Vierge, et lui promit de venir la prier en ce lieu s'il était délivré. Rassuré aussitôt, il put entrer sain et sauf, chez lui, au village de la Bordellière situé non loin de là.
Dès le lendemain, il tenait parole et pratiquant une niche dans un ormeau, il y plaçait une statuette qu'on invoque depuis lors contre la peur."
Janvier 2015 : Une équipe de spécialistes du patrimoine paranormal veut en savoir plus.
Le chemin, plein de mystère.
La chapelle, mystérieuse. Nos héros sentent bien qu'ils sont au cœur du mal. Reste à éclaircir le mystère du mal qui sue par tous les pores de ce lieu maléfique, hanté par de mauvais anges seuls, ou résident goules et les farfadets, et où les eaux malades et pestilentielles du ruisseau aflluent de l'Evre font se dresser les cheveux sur la tête de l'honnête paysan ou voyageur. Nous sommes tous Michel.
Souvenons nous que "selon une légende récurrente, « Mauges » serait une déformation de « mauvaises gens »." Terre païenne et farouche. Le cœur du mal, véritablement.
La suite bientôt.
vendredi 30 mars 2012
Par Pier-Henriche le vendredi 30 mars 2012, 12:11
Selon une légende récurrente, « Mauges » serait une
déformation de « mauvaises gens »
Wikipédia, article Mauges
" Elle était là, elle fut pour moi tout de suite avec son odeur terreuse de
vase et de racines, son sommeil dissolvant, digérant, infusant lentement les
feuilles mortes qui pleuvaient des arbres d’automne"
Julien Gracq, à propos de l'Evre, "Les Eaux étroites"
"Construit en granit des Mauges à la fin du XVIe siècle, le château de la
Gimonière conserve un aspect austère et féodal. Il aurait été abandonné dans le
courant du XVIIIe siècle. "
Site du CHAM (Chantiers Histoire et Architecture Médiévales)
"Incendié par l'orage en 1626, un domestique périt dans l'incendie"
Panneau communal
"
vendredi 25 novembre 2011
Par Gertrude le vendredi 25 novembre 2011, 04:05
Palais de Justice de Reims, édifice bien connu de tous les Rémois.
* La sociologie est un sport de combat, Pierre Carles, 2001 (autour de 1:30:00).
samedi 17 septembre 2011
Par Pier-Henriche le samedi 17 septembre 2011, 00:01
''Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?''
''Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux ''
(Note : ce billet constitue à la fois la présentation d'un site historique en déshérence en même temps qu'une petite pub pour la précieuse Union Rempart ; c'est également le billet inaugurant une nouvelle catégorie, en cette première journée européenne du patrimoine 2011. Puisse ce billet augurer d'une série, où l'on finirait par retrouver les images ci dessus augmentées de laborieux portant truelles et ciseaux...)
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