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samedi 24 août 2019

Réclame pour une gapette

Samedi soir, Comté du Duc de Richmond. Docteur A. déguste un jus du Sud. Il va bientôt pouvoir profiter du petit cadeau qu'il s'est fait lors de sa dernière virée shopping en Caroline du Sud.

Médaille de Bronze au Salon International des Inventions de Genève en 1980. On notera que les deux "s" de Southern States débordent du logo, comme si l'inventeur facétieux avait voulu faire référence à sa propre imagination ... débordante.

Petit bijou méconnu des années 80, la casquette Southern States allie l'élégance trop souvent ignorée de la coiffe à visière et le meilleur de la technologie pour permettre à tous, et en toute occasion, d'écouter ses émissions de radio préférées sans s'encombrer d'un walkman trop lourd qui, de toute façon, ne tient pas dans la poche de jean; tout en se protégeant des rayons du soleil.

La casquette respecte ses promesses d'activités extérieures : ingénieux la boîte à piles dans un étui étanche !!

mardi 30 avril 2019

Joseph Klübelockq Vs Pignon Junior

Ou "à 1 seconde 7 de la victoire" ou encore "Casser enfin le miroir de la gloire"

mardi 19 mars 2019

Permettez, Madame, que je brise la glace

Nos émeutiers ont de l'humour : une compilation de quelques bons mots potaches de murs (parceque il n'y a pas d'autre mur numérique pour partager les choses amusantes avec mes amis) ; bravo aux Voltaires de l'émeute ! Les grosses têtes aux gros batons ! L'esprit français, astucieux, prompt à la gauloiserie et au calembourg, pas toujours fin -difficile d'avoir l'esprit clair avec les lachrymos-, est bien vivant, et le monde nous l'envie.

http://larueourien.tumblr.com

https://lundi.am/

jeudi 22 juin 2017

La fougue pour annuler la fougue - photo-conte mayennais par Pierre Guillaume -

« C'est quand même bizarre ça. Les cahots du moteur puis au calvaire ça repart. C'est quand même bizarre. Je peux pas parler de ça. Au Père. Non des fois il vaut mieux se taire. Ça va me tracasser ça. Ah bonjour ! Qui c'est ceux là ? »

« Ouais je les ai bien vus sur le bout de route dans le virage de la Ribaudière. C'est celui qu'on a fermé pour la voie verte. Avant il y en a eu des morts là. Ils roulaient au ralenti et en rond c'était une heure le soleil tapait le plus dur. Ça a vraiment dû leur tourner la tête. Pour moi c'est un suicide raté. »

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« Je leur ai demandé de laisser leurs sacs à la caisse. Il y en a un des deux le plus rouge, qui a dit quelque chose comme : 'ils vont pas disparaître les sacs ?' Il a dit qu'on lui avait déjà fait ce coup-là. Ils avaient l'air d'y tenir à leurs sacs. Je sais pas ce qu'il y avait dedans. En tous cas quand ils ont eu fini de payer ils partaient sans, j'ai dû les rappeler et on a plaisanté. C'était pas des voleurs c'était plutôt la chaleur. »

« Le mercredi après-midi, on le passe au bord de la rivière, à hauteur de Pendu. Pépouze, quoi. On a failli prendre un silure ou un bétain qui ressemblait à un silure. Thibaut a raconté une histoire qu'il a vue sur Facebook : des années après la guerre ils ont trouvé un silure énorme dans un étang en Pologne, et en ouvrant le bétain les scientifiques sont tombés sur un uniforme nazi. »

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« Faut que je trace jusqu'au pont là je suis loin d'être rentré. Les gars vont m'attendre et j'ai les clefs de la bétonnière. Quelle chaleur. Il dit qu'ils vont cuire sur le chantier. J'espère que M. Béhuart va payer son litre parce que faire une dalle de ce temps... Ils ont dit à la radio qu'il avait pas fait aussi chaud depuis la guerre. Il avait l'air gras leur à l'aïl aux deux gars. C'est bien ce que je me mettrais sous le coude ce soir à l'apéro, ça se picore tout seul ce machin-là. C'est marrant le tout rouge il avait une casquette Footix. Entre ces deux-là et l'Allemand à la base de loisirs qui se goulait sa saucisse au cul du vélo en lisant son gros bouquin, il y a pas à dire qu'ils m'ont mis la dalle j'ai rien pêché mais bon appétit les gars ! Un barbecue sur un vélo j'avais encore pas vu ça. Il y a encore des gars qui savent se mettre bien au bord de la Mayenne. »

« J'aime tant les virées à bicyclette au bord de la Mayenne ! La journée était si chaude, si impitoyable le soleil du solstice que les promeneurs n'étaient pas légion. J'ai néanmoins vu deux jeunes gens arriver qui parlaient fort en roulant. Ils sont descendus sur le troisième ponton et l'un d'eux m'a demandé quelque chose que je n'ai pas saisi mais que j'ai approuvé quand même. Ensuite ils se sont dévêtus et sont entrés dans l'eau, d'abord très hésitants, presque angoissés, même si ensuite ils sont devenus de plus en plus joyeux et enthousiastes, barbotant et plongeant avec frénésie comme des enfants. Il faut bien que se dépense la force de la jeunesse ! Je les ai ensuite observés en train de se prendre en photo. Puis ils ont semblé se lire à haute voix des passages d'un livre dont le titre m'a échappé, on aurait dit des poèmes, et ils ont fini par mettre les voiles après m'avoir salué. Ah, l'énergie de la jeunesse ! Et que le temps passe pourtant... »

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« L'heure est au triomphe des traîtres de tous bords, à la solde de Jupiter ! Jupiter, laissez-moi rire, c'est ainsi qu'on baptise désormais le jeune requin aux dents trop blanches, qui dépèce le cadavre d'un pays déjà trepassé depuis longtemps ! Pauvre France. Cet après-midi, j'ai été interrompu dans mes réflexions par un marmonnement que j'ai d'abord pris pour une mienne hallucination et mis sur le compte de la touffeur qui régnait partout et m'empêchait de respirer. Une litanie obscène se faisait entendre, répétée qui plus est avec l'intonation et la prononciation exacte de cet idiot de François Bayrou qui semblait annonner dans la pièce attenante : Je me branleuh, je me branleuh, je me branleuh. Je commençais à défaillir quand une écoute plus attentive me fit ouvrir en grand la fenêtre. En contrebas de la propriété, sur la rive opposée de la Mayenne, deux jeunes cons tout à fait raccords avec l'ignominie présente se prélassaient sur un ponton, privé par ailleurs. C'est de leurs bouches gâtées que venait la litanie de Bayrou. Je leur criai 'ça suffit, oui !' d'une voix autoritaire qui rebondit dans la vallée. A cet instant, ils ont tourné la tête vers moi et m'ont regardé, pendant un temps qui me parut anormalement long. Puis ils ont tous deux joint leurs mains devant la bouche et ont hurlé ceci : Ped'd'ange'! J'ai très distinctement entendu ce mot qui n'a pourtant aucun sens apparent. Vulgaire et absurde, voilà la France d'aujourd'hui. Des invertis qui se vautrent dans l'ignominie et ne sont pas même capables d'articuler une insulte intelligible ! Ped'd'ange', à quoi ça rime, je vous le demande ? Est-ce un signe de ralliement ? Une injure secrète ? Un infâme pet de tête ? »

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mercredi 21 juin, 15ème jour d'enfer Il est pas possible ce livre. Je me demande vraiment comment il a pu arriver là. C'est comme ci quelqu'un l'avait préparé pour moi. J'ai jamais lu un truc pareil. Un peu comme Baudelaire mais en mieux. Mais surtout je me fais tellement chier dans ce trou pourri que je lirai n'importe quoi mais là j'ai la tête retournée. La chaleur est trop forte j'étouffe. Je crois que je vais faire un malheur si je reste ici. Je deteste ce gros con, je veux qu'il disparaisse. Je déteste Romain et Céline. C'est à cause d'eux que je suis dans cette merde. Maintenant que je me suis fait chopper avec la C, qu'est ce qui va m'arriver? Putain. Je retournerais jamais là bas. Il faudrait que j'écrive. Il faut que je me sorte les idées de la tête, comme ce type. Pas ce journal, autre chose. Parler de moi ça m'aide pas. Mes idées noires autant les retourner contre le monde plutôt les noyer dans la fête. Avec les abrutis du monde entier qui me donnent envie de gerber. Je me dis en regardant ce paysage dans la maison du gros con qu'on va droit dans le mur, il y a vraiment un truc qui cloche, tout le monde fait semblant que ça va mais ça va pas du tout. C'est comme si la société se suicidait. Le mec du bouquin parle de ça. Mais qu'est ce qu'on peut faire? Je veux pas travailler, je veux pas faire des enfants, je veux pas de femme, je veux pas d'argent. Qu'est ce que je peux faire de toute cette énergie dans le ventre et qui me fait faire des conneries? Je déteste ce monde, je veux plus rien avoir à faire avec, je veux qu'il disparaisse dans un putain de trou noir. J'ai pensé un truc comme : il faudrait retourner la force contre la force, pour l'annuler. Plus on est fort, plus l'énergie négative en retour est forte. Je suis sur que les terroristes pensent à ça avant de faire péter des bombes. La force c'est pas le bon mot, il faudrait dire : la fougue. Je me souviens quand j'avais 8 ans et que je commençais, c'était au haras du Pont de Cé, Fripon, que tous les débutants montaient parcequ'il était toujours sage, avait blessé Elise, il l'avait vidé et piétiné volontairement. Ca se voyait que le cheval avait décidé de faire ça. Il était comme investi d'une mission, contre les hommes qui le montent. Est ce que la nature peut être terroriste? Est ce qu'elle ne devrait pas l'être? C'est ce qu'il faut faire maintenant. Il faut de la fougue pour annuler la fougue. Comme l'incendie au Portugal qui a brûlé comme des merguez ces petits êtres insignifiants dans leurs activités insignifiantes. De la fougue pour annuler la fougue. Une force négative proportionelle à la force positive : et les deux s'annulent, le néant, comme une équation réduite à zéro.

« Fauchage tardif... Pourquoi que je faucherais après les autres, moi ? On vient me dire que j'ai fauché le petit champ. Le gars de la ville qu'était venu au début de l'année. On avait dit fauchage tardif, qu'il me dit. Fauchage tardif, fauchage tardif, il est marrant lui, avec le soleil qu'il y a eu depuis mai c'est pas du foin qu'on aurait eu, c'est des cendres ! Et puis nous on a toujours été les premiers à faucher avant les autres, nous. Fauchage tardif. Il a dit qu'il récupèrerait l'argent. Je lui dit tu reprendras ton panneau avec, va ! J'ai dû prendre la carabine pour qu'il foute le camp. Ton chèque, tu peux te le mettre là, que je lui ai dit. Fauchage tardif. »

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« La saison on a déjà vu ça dix mille fois genre merci c'est trop original. Mais elle m'avait ruiné le truc que genre le mec il avait déjà tout lu en secret et que du coup il y a trop plus de suspense. Je suis dégoûtée. Le nouveau gars qui vient d'arriver dans l'épisode c'est marrant il ressemble au mec que j'ai rencontré qui m'a parlé l'autre jour. Il était pressé ah putain je suis dégoutée il y a encore des mecs qu'ont dégueulassé les chiottes ça me saoule ce boulot. Tiens d'ailleurs des cyclistes, comment ils doivent avoir trop chaud. Ils sont passé vite je les ai pas vus passer. Le mec l'autre fois il était pas si pressé je crois qu'il m'appréciait genre il m'a demandé des tas de trucs sur le boulot et après il voulait savoir par où aller à Segré du coup j'ai regardé la carte mais il en avait une aussi. Il me posait plein de questions, je lui répondais. Comme je me fais trop chier ici on a parlé quoi. Allez on a juste parlé, mais après je me suis dit un truc trop con, j'ai pensé à ça direct comme un flash : que genre à la plage il va avoir l'air trop l'air con avec ses coups de soleil! … ! … ! et puis il est parti. »

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« Ils sont drôles ceux là ! Ils se croient au Tour ou quoi ? En même temps je me suis déjà dit aussi en roulant la rue de Maingue qu'on croirait une arrivée d'étape. Surtout depuis qu'ils ont refait l'enrobé c'est un vrai billard. Et puis tu plonges vers l'Oudon alors qu'avant tu te tapais les coups de cul de la route de Louvaines qu'est bien casse-pattes, là d'un coup tu prends le frais, tu sais que t'es arrivé -mais pas sûr du tout que ces deux zouaves là ils soient du coin, je les aurait déjà vus sur leurs vélos de clochards- et après c'est la quille, la douche et la bière. Qu'est ce que j'aime me taper une bière fraiche après avoir roulé. En tous cas les gars je sais pas d'où ils viennent mais ils ont l'air de bien se marrer à faire les cons comme ça sur leur vélos. Vu comment ils sont rouges, avec la chaleur, rouler aujourd'hui c'est un peu de la folie, ils ont dû bien se dépasser comme on dit. C'est bizarre cette expression, quand on dit se dépasser. Dans le boulot je vois bien, tu dépasses des objectifs de vente ou ce genre de truc. Mais quand on dit se dépasser pour du sport, on se demande comment on peut se dépasser ? C'est-à-dire que, si je me dépasse, est-ce que je suis devant, ou derrière moi, ou les deux? Faudra que j'en parle au frangin ça, tiens. »

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« Il faisait un soleil pas possible aujourd'hui... qu'est-ce qu'il faisait chaud putain... on est allé se baigner à l'étang à Pouancé... A cause du soleil... Ah oui la Mayenne tiens j'y suis allé que pour la pêche... quel putain de cagnard... la Mayenne c'est bien pour la pêche... les chiennes aussi, mais elle se sont baignées dans l'Oudon... c'était où votre coin sur la Mayenne, vers le Ribouet ?... ah ouais merci mais pas maintenant la bière ... l'Oudon c'est sale je m'y baignerai pas... mais les chiennes aussi souffrent. »

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lundi 6 mars 2017

quasi-imaginaire

" - N'allons pas sur les brisées des grands journaux constitutionnels qui ont leurs cartons aux curés pleins de canards, répondit Vernou.

- De canards ? dit Lucien.

- Nous appelons un canard, lui répondit Hector, un fait qui a l'air d'être vrai, mais qu'on invente pour relever les faits-Paris quand ils sont pâles."

Dimanche 5 mars, un quotidien local en France

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Lundi 6 mars, le même quotidien local en France

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"Vérifie tes sources, eh, journalisse ! Et à temps ! Parce-que un gamin en mal de reconnaissance qui se serve de toi et de ton canard pour soigner sa mythomanie, ça se comprend, en nos temps de confusion et de ce que tu appelles "ère post-vérité", mais pour t'excuser de ton empressement à remplir le journal du Dimanche, au lieu de blaguer sur le nom prédestiné du mythomane, présente simplement des excuses à tes lecteurs, eh !

"C'est ignoble, mais je vis de ce métier, moi comme cent autres !"

Toi, petit localier qui rêve de gloire, jusqu'à ton parent parvenu le grand scribouillard d'éditos nationaux centre-centre ; lis, relis, et re-relis encore Blazac, il parle un peu de toi dans Illusions perdues ! Et vois ton empire s'effondrer avec le reste.

vendredi 9 septembre 2016

Appel à Logicien, encore

si celle/celui-ci (se) reconnait, qu'il avance une/des théories ou répondre au crobar un crobar

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Le tour de carte réalisable selon la formule :

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Ou, toujours possible mais plus aventureux, réalisable en vélo :

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mardi 8 mars 2016

Bon anniversaire Audace !

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"Les nombres formés de chiffres identiques sont des messages des anges (...)
222 : Les idées que vous avez récemment semées commencent à croître et à devenir et à devenir réalité. Continuez à les arroser et à en prendre soin, et elles sortiront bientôt de terre en vous permettant de voir la manifestation de vos désirs. En d'autres termes, ne partez pas cinq minutes avant le miracle. Vous allez bientôt voir vos idées se concrétiser ; alors, soyez persévérant ! Continuez à avoir des pensées positives, à les affirmer et à les visualiser." (source : http://ettolrubi.meabilis.fr/)

Petit jeu bonus ! Proposé par Citroën AX Audace 1.0* saurez vous dire, grâce aux indices disséminés dans la photo :

- Quelle heure est-il? Sachant que le chauffeur ne met pas ses pendules à l'heure (d'hiver).

- De quel célèbre œuf de pâques-toute-l'année pour enfant de la marque "enfants" provient le petit sujet au premier plan?

- A quelle vitesse roule l'auto au moment de la prise de vue?

- sur route hors-agglomération, de jour et par temps clair, quel(s) type(s) de feux dois-je allumer sur mon AX Audace?

et enfin,

- sachant que le réservoir de l'AX Audace contient 43 L de carburant, que sa consommation est d'environ 5 L / 100 Km, et que le chauffeur sait maintenant bien faire la différence entre le gasoil et le diesel, saurez vous déterminer approximativement quand l'automobile tombera en panne d'essence? Attention c'est facile.

Le gagnant recevra une petite récompense.

  • AX Audace est disponible en version 5 portes pour 53 900 Francs.

lundi 1 juin 2015

Souvenirs d'un avenir radieux

Chers amis cyclistes de la micr0labe,

après l'épisode de la destruction du Belfo,

après le drame du vol du rouge et blanc et noir,

mais aussi après de nombreuses aventures pleines de fantaisies et de rêves oniriques,

j'ai l'honneur de vous présenter le nouveau bicloune officielle du peloton micr0labe.

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Reprenant quelques une des caractéristiques techniques du rouge et blanc et noir qu'il remplace (souvenez vous, notamment les belles étapes 101 et 125 -rubrique "Glandathlétisme"- Hommage...) DSC_0806.jpg
à Rennes, en solitaire


ici en vacances à la mer avec le Shimasport de TcroixT, ah, que de souvenirs...

velo2.jpg ... ce nouveau vélo de la team micr0labe est fin, élegant, élancé, rapide comme la bière qui s'étale sur une nappe cirée et véloce comme un chamois qui fuit la dameuse en plein hiver. Il est de couleur "noir-scotch", avec des touches de "jaunasse-frime" et de "gris champion". Ses braquets variés sont parés pour tous les dénivelés et toutes les gueules de bois. Il freine bien et fait pas trop mal au cul pour un vélo de course. Mais gare aux voleurs ! Le propriétaire annonce qu'il sera sans pitié, et que le vélo est piégé.

En route pour de nouvelles aventures !

Remerciements :

Ce vélo a reçu le soutien de la fondation "un beau vélo pour un cy-clodo"; merci à Thomas Blond du ROCK pour la base historique du bicloune, à Ali de "Ali Ba-Byke" et Monsieur Meunier des Cycles Meunier pour les prêts et les conseils, au Monsieur des fournitures de chez Hubert (Reims) pour les serflex cadeaux.

Partenaires institutionnels de la micr0labe :

Ce vélo a été monté entre avril et mai 2015, entre l'atelier vélo de l'Ecluse (Reims -lien-), l'atelier vélo de l'Elaboratoire (Rennes -lien-) et La tête dans le guidon (Angers -lien-). Tous ces ateliers sont autogérés et sympathiques.
Demandez de notre part Monsieur Meunier à l'Ecluse, Raul à l'Elabo et Xavier à la tête dans le guidon, ils sauront vous aiguiller dans la jungle des pignons. Supportons nos bouclards locaux ! Vive la roue libre !

Retrouvez bientôt le noir-jaune-gris en action : de nouvelles cyclo-romances en préparation.

Bonnes balades à tous !

mardi 11 novembre 2014

"Amours bafoués à Kermorin", ou "la Bretagne libérée de leurs envahisseurs"

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L'entrée dans le pavillon témoin de leur amour donna lieu à d'indescriptibles manifestations sensuelles. Parfois l'architecture dépossède les esprits et déchaine les corps.

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Il la cherchait, elle n'était pourtant pas loin (dans l'angle à gauche) ; les enquêtes des détectives privés ligériens se soldèrent toutes par de cuisants échecs. L'amour s'enfuit. Lui, plein de fougue et de vindicte : "Certains osaient les dire "correct", ces barbares scientifiques !"

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... c'était dans un salon de beauté qu'ils s'étaient rencontrés. Elle coupait les ongles, lui les ramassait, comme d'autres mouillent leur pain dans les vespasiennes. C'était son plaisir, sa madeleine de Prust.

DSC_0869.jpg Elle fréquentait le magasin, lui l'autre magasin. Ils s'étaient frôlés depuis tant de temps... Quelle ne fut pas leur joie mutuelle quand ils purent comparer leurs anatomies après avoir comparés leurs tickets de caisse ! La marchandise permet aussi parfois le miracle de l'amour. "Le spectacle répugnant de certaines complicités n'aura pas été la moins cruelle de nos épreuves morales", lui fit elle avec tendresse.

DSC_0882.jpg Ils pélerinaient au rabais ; leurs moyens modestes, dilapidés déjà dans les courses aux Magasins, ne leur laissaient que ces ersatz, mais ils s'en contentaient. Car l'amour prie aux exvoto les plus modestes, et sait magnifier le discret.

DSC_0889.jpg De Nantes à Brest, il parcouraient d'incroyables paysages de beautés surprenantes, ou le grandiose le dispute au sublime. Ils s'aimaient, simplement. En roulant vers un avenir radieux.

DSC_0893.jpg La carte de leur amour les égaraient sur le chemin du bonheur. "C'est par ici?" dit elle. "Non, par là." lui répondit il.

DSC_0894.jpg Elle attendait. Tout cela lui rappelait la vie d'avant, les guinguettes, les chars d'assaut, les bals de débutantes. Et c'est d'un cœur gonflé de joie, d'une voix tremblantes encore de leur larmes si récentes, qu'ils lancent au ciel, avec ferveur, ce cri de leur amour : "Vive l'amour !"

DSC_0899.jpg Ils voyageaient, parcouraient le monde, visitaient des lieux pittoresque. Parfois, ils buvaient des cafés allongés. Les anglais avaient débarqués, à Quintin. Ils leur restait toujours la possibilité de sauter dans le canal. Un ancien du village leur avaient dit, et cela répondit en partie à leur interminables conversations géopolitiques ; "si les anglais arrivent, mords les".

DSC_0905.jpg Les marchandises, les fêtes villageoises ; tout cela leur était interdit du fait de son état de santé. Ils buvaient du jus bio, il s'occupait d'elle, elle s'occupait de lui, elle s'occupait d'elle, il s'occupait de lui. Ils s'occupaient d'eux du mieux qu'ils pouvait. Mais la pétanque et le bal leur manquait toujours.

DSC_0910.jpg "Terre ingrate !", s'exclama t'il. Elle opina.

DSC_0916.jpg Son père désapprouvait fortement leur relation. Sa situation modeste n'était pas à la hauteur de ses espérances. "Il sera pendu demain matin !"

/ Intermède /

DSC_0917.jpg Les saisons passèrent, le lait devint beurre, le vin ne sera plus tiré. Et ils y associaient, avec le poignant regret de leur absence, les victimes totales, les martyrs, les fusillés de Bretagne, qui ont fait à la V-Cause le suprême sacrifice et qui n'ont pas eu la joie de voir cette libération pour laquelle ils avaient tout donné.

DSC_0926.jpg Il priait, roulait, priait, et roulait encore. Il voulait être champion en Christ, champion en course. Il noyait son chagrin dans les tours de roue et les eucharisties.

DSC_0950.jpg Le zodiaque, sur la plage, restait désespérément vide. Il attendait qu'elle se présente pour son enlèvement, mais ne vint pas. Il attendait, contemplait le coucher de soleil, seul, ressentant fort le sentiment solitaire de son infinie solitude. "La lune au moins elle, a les étoiles !" Il en composa de très beaux vers -disponibles franco de port auprès de micr0lab-.

DSC_0969.jpg La canicule, les gares, les amis de passage et les bons conseils...

DSC_0973.jpg ... tout cela le conduit à assumer cette réalité qu'il se cachait depuis tout ce temps : le train de leur amour était sans arrêt. "Maintenant, au travail !", se dit il à lui même en son bunker intérieur. "Nous avons bien des larmes à sécher, bien des plaies à panser, bien des ruines à relever." "La vitesse de transport ne fait que multiplier l'absence, voyager pour oublier, conseillait-on autrefois au neurasthénique, voyager palliait la tentation suicidaire en lui opposant un substitut, la petite mort du départ, l'acquisition de la rapidité du déplacement c'était la disparition dans le sans-lendemain de la fête du voyage et, pour chacun, comme une répétition différée de son dernier jour."

FIN

lundi 21 juillet 2014

Étape n°125 : d'un château l'autre rillette.

Après la prestigieuse classique Flaglande, c'est cette fois ci, alors que les vrais sprotifs bataillent sec du jarret et de lentourloupe antidoping, un direct en différé de la grande et mythique :

Angers-Laval,

poursuivie en

"traversée des marches de Bretagne"

ou

"Tour de l'ambiguité identitaire historique"

On est en France, ça y'a pas de doutes.

Une belle épreuve, ponctuée d'étapes pittoresques, sur des routes peu parcourues, et avec des extensions surprises, totalement en dehors du programme initial. Un croquis vaudra toujours mieux qu'un long discours, revoyons les images au ralenti.

DSC_0784.jpg La campagne en campagne. DSC_0788.jpg Acceuil jovial du peloton dans une ferme très sympathique. DSC_0789.jpg Check point, assortiment de boissons chaudes et boissons fraiches au "Foyer Rural" de Chateau-Gontier ; ils sont bons ces mayennais. DSC_0791.jpg L'oreillette ne suffit plus ; la D112 dite "départementale des bermudes de Mayenne" a perdu les meilleurs.
DSC_0796.jpg Un moment de poésie dans un enfer de lubrifiant mécanique.
DSC_0799.jpg Laval, superbe collection d'art naïf. DSC_0804.jpg DSC_0806.jpg Rennes, ville de soiffe et d'histoire.

DSC_0810.jpg Le réseau ferré français est magnifique.


- GRAND JEU CONCOURS Trouvez toutes les différences, et gagnez l'équipement d'un champion ! (banane survitaminée, paire de chaussettes, gourde en plastique étanche) DSC_0821.jpg DSC_0822.jpg



DSC_0826.jpg Nantes, ville engagée à mort dans le coule.

DSC_0832.jpg DSC_0833.jpg DSC_0834.jpg DSC_0837.jpg

DSC_0841.jpg le peloton se détend DSC_0845.jpg voir prend ses aises DSC_0847.jpg et le lendemain, après un spectaculaire caca en spray (c'est cela aussi, le glandathlon), contre-la-montre dans le col du chateau-qui-n'existe-plus, beau belvèdère sur la Loire.

Comme d'habitude le vainqueur a été tiré au sort par une main innocente, le trophée remis devant les Officiels par de moins innocentes mains à la disposition des Champions. Tout est bien qui ne finit pas, comme dit le philosophe. La roue tourne, les maillots jaunent, mais le glandasport triomphe ! Vive la Roue Libre !

... en différé pour la 125ème étape de la première édition du « Tour des Cartes IGN en vertical », épreuve qualificative pour les Grandes Glandathètiques en équipes libres, nous vous rappelons que cette course relie initialement Angers à Laval, puis Laval à Angers en passant par Rennes, Redon, Nantes, Ancenis, et que les inscriptions sont toujours ouvertes.

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