The Petrarqists Douarnenez-Brest (BZH) Duo mixte Moyenne d'âge 22 ans Programmable avant 22h Contacter ENFANCE TRAVAIL
jeudi 20 février 2025
Plein emploi
Par nom de pays le jeudi 20 février 2025, 15:08 - Travaux en cours
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mardi 8 octobre 2024
Par Pier-Henriche le mardi 8 octobre 2024, 07:32 - La catégorie sans catégorie
"- ahhh ! ...
- Nom de Dieux !... mais c'est...
- ... l'araignée gouzi-gouza ! Elle est gigantesque ! Elle nous attaque !"
"- ah ... non. en fait c'est Viri et Grosses-Couilles...
- ... les deux chevaux noirs, qui tirent le char du Non-Consentement.
- RAS les filles, c'est juste le Patriarcat en train de faire chier, comme d'hab."
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Walter_Crane_-_The_Fate_of_Persephone_(1877).jpg
lundi 27 juillet 2020
Par Jean-François Magre le lundi 27 juillet 2020, 00:23 - Coronavirus
Pourquoi donc s'intéresser à cette chanson de l'ère hippie ?
Melanie : Lay Down
(Hippie étant un terme extérieur aux mouvements de jeunesse de la fin des années 60 que pourtant certains jeunes partie prenante de ces mouvements se sont appliqués à eux-mêmes)
Et pourquoi aujourd'hui ?
Regardons le premier couplet :
We were so close, there was no room
We bled inside each others wounds
We all had caught the same disease
And we all sang the songs of peace
Cet hymne/hommage composé par la chanteuse Melanie (qui se qualifiait de hippie) au public du festival de Woodstock se voulait le portrait d'une génération voire la vision idéale de l'humanité (un truc hippie, justement), à savoir une masse dépourvue des chambres tant arpentées lors des phases de confinement où tout le monde est si serré au mépris bien hippie des distances de sécurité que chacun saigne dans les plaies de l'autre au grand dam des autorités sanitaires pour chanter sans masque bien évidemment les chansons de la paix du plus bel hippie dans la joie d'avoir la même maladie en commun.
S'il y a bien une hypothèse d'humanité absolument impossible actuellement, c'est celle-ci.
Melanie la hippie nous offre le moyen de décrire notre époque présente d'une formule, c'est l'exact opposé de Woodstock.
jeudi 19 septembre 2019
Par Jean-François Magre le jeudi 19 septembre 2019, 23:59 - Fantôme
Beth Store a un an et des poussières, celles qui s'accumulent sur la vitre du cadre abandonné dans une trocante de Georgie, USA, vendu quelques dollars. Qu'on ramène Beth Start à quelques rues de là ou qu'on lui fasse traverser l'Atlantique, son home sweet home est perdu dans les limbes. Le portrait a eu fonction d'exposition et puis les étagères ou la table de nuit ou le bureau se sont effacés. Déménagés, revendus ou jetés aux ordures. Les murs ont disparu, repeints, démolis ou revendus aussi. Et les gens, les parents, ceux pour qui le portrait avait été tiré, encadré, sont-ils partis sans l'emporter, ont-ils disparu aussi sans laisser de traces, ils ne parvenaient déjà pas à préciser l'année où souriait Beth Starve, 1964 ou 65. Beth Sting est marquée à tout jamais par la rature et la dérive. Elle s'est retrouvée en France, à Marseille, en 2019, dans un appartement étranger à ceux qui l'ont apportée et à celui qui l'a acceptée, en transit. Beth Stalk, ou du moins son image, peut-elle encore s'incorporer à une maison, à des gens qui ne la connaissent pas mais qui lui donnent bien l'âge qu'elle a sur cette photo. Beth Step voyage encore, Marseille - Toulouse, un autre appartement, des distances beaucoup plus courtes, d'une pièce à l'autre, d'un coin à l'autre, rebord, table basse, escalier, bureau, table de nuit, elle fait une excursion dans la cave, ou une incursion, elle en revient saine et sauve, on lui épargnera la poubelle et le trottoir. Beth Story se fixera peut-être ici, mais il est peut-être dans sa nature de divaguer à nouveau et de recevoir toutes les histoires qu'on voudra lui coller sur le dos, le dos de sa photo bien sûr.
mercredi 13 avril 2016
Par Pier-Henriche le mercredi 13 avril 2016, 13:27 - boléro
Jusqu’ici tout va bien, une jeune femme en robe de chambre, un intérieur bien tenu, un amant qui n'arrive pas, mais...
... serait ce le petit nom qu'utilisent entre eux les amoureux pour désigner la négligence spatiale unilatérale (anciennement héminégligence) dont souffrirait Alain, pathologie neuronale qui a comme conséquence de rendre le sujet incapable de "détecter, s'orienter vers, ou répondre à des stimuli porteurs de signification lorsqu'ils sont présentés dans l'hémiespace contralésionnel"? Le stimuli envoyé ici par la jeune femme à son amant est pourtant clairement "porteur de signification". De plus, peut on souffrir de désorientation spatiale et répondre au téléphone? Serait-on en présence d'un signe précurseur de la maladie d'Alzheimer? Alain, l'amant de la jeune femme l'est-il aussi, jeune? Si elle dit "zut" à l'annonce de la rechute d'Alain, qu'elle croit qu'il va guérir en une semaine, lui a-t-il menti sur son état? Qui est malade, Alain ou la jeune fille? Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne, je n'arrive pas à continuer ma lecture. (indice : le photoroman est -mal- traduit de l'italien)
mardi 11 novembre 2014
Par Pier-Henriche le mardi 11 novembre 2014, 18:00 - Glandathlétisme
L'entrée dans le pavillon témoin de leur amour donna lieu à d'indescriptibles manifestations sensuelles. Parfois l'architecture dépossède les esprits et déchaine les corps.
Il la cherchait, elle n'était pourtant pas loin (dans l'angle à gauche) ; les enquêtes des détectives privés ligériens se soldèrent toutes par de cuisants échecs. L'amour s'enfuit. Lui, plein de fougue et de vindicte : "Certains osaient les dire "correct", ces barbares scientifiques !"
... c'était dans un salon de beauté qu'ils s'étaient rencontrés. Elle coupait les ongles, lui les ramassait, comme d'autres mouillent leur pain dans les vespasiennes. C'était son plaisir, sa madeleine de Prust.
Elle fréquentait le magasin, lui l'autre magasin. Ils s'étaient frôlés depuis tant de temps... Quelle ne fut pas leur joie mutuelle quand ils purent comparer leurs anatomies après avoir comparés leurs tickets de caisse ! La marchandise permet aussi parfois le miracle de l'amour.
"Le spectacle répugnant de certaines complicités n'aura pas été la moins cruelle de nos épreuves morales", lui fit elle avec tendresse.
Ils pélerinaient au rabais ; leurs moyens modestes, dilapidés déjà dans les courses aux Magasins, ne leur laissaient que ces ersatz, mais ils s'en contentaient. Car l'amour prie aux exvoto les plus modestes, et sait magnifier le discret.
De Nantes à Brest, il parcouraient d'incroyables paysages de beautés surprenantes, ou le grandiose le dispute au sublime. Ils s'aimaient, simplement. En roulant vers un avenir radieux.
La carte de leur amour les égaraient sur le chemin du bonheur. "C'est par ici?" dit elle. "Non, par là." lui répondit il.
Elle attendait. Tout cela lui rappelait la vie d'avant, les guinguettes, les chars d'assaut, les bals de débutantes. Et c'est d'un cœur gonflé de joie, d'une voix tremblantes encore de leur larmes si récentes, qu'ils lancent au ciel, avec ferveur, ce cri de leur amour : "Vive l'amour !"
Ils voyageaient, parcouraient le monde, visitaient des lieux pittoresque. Parfois, ils buvaient des cafés allongés. Les anglais avaient débarqués, à Quintin. Ils leur restait toujours la possibilité de sauter dans le canal. Un ancien du village leur avaient dit, et cela répondit en partie à leur interminables conversations géopolitiques ; "si les anglais arrivent, mords les".
Les marchandises, les fêtes villageoises ; tout cela leur était interdit du fait de son état de santé. Ils buvaient du jus bio, il s'occupait d'elle, elle s'occupait de lui, elle s'occupait d'elle, il s'occupait de lui. Ils s'occupaient d'eux du mieux qu'ils pouvait. Mais la pétanque et le bal leur manquait toujours.
"Terre ingrate !", s'exclama t'il. Elle opina.
Son père désapprouvait fortement leur relation. Sa situation modeste n'était pas à la hauteur de ses espérances. "Il sera pendu demain matin !"
/ Intermède /
Les saisons passèrent, le lait devint beurre, le vin ne sera plus tiré. Et ils y associaient, avec le poignant regret de leur absence, les victimes totales, les martyrs, les fusillés de Bretagne, qui ont fait à la V-Cause le suprême sacrifice et qui n'ont pas eu la joie de voir cette libération pour laquelle ils avaient tout donné.
Il priait, roulait, priait, et roulait encore. Il voulait être champion en Christ, champion en course. Il noyait son chagrin dans les tours de roue et les eucharisties.
Le zodiaque, sur la plage, restait désespérément vide. Il attendait qu'elle se présente pour son enlèvement, mais ne vint pas. Il attendait, contemplait le coucher de soleil, seul, ressentant fort le sentiment solitaire de son infinie solitude. "La lune au moins elle, a les étoiles !" Il en composa de très beaux vers -disponibles franco de port auprès de micr0lab-.
La canicule, les gares, les amis de passage et les bons conseils...
... tout cela le conduit à assumer cette réalité qu'il se cachait depuis tout ce temps :
le train de leur amour était sans arrêt.
"Maintenant, au travail !", se dit il à lui même en son bunker intérieur. "Nous avons bien des larmes à sécher, bien des plaies à panser, bien des ruines à relever."
"La vitesse de transport ne fait que multiplier l'absence, voyager pour oublier, conseillait-on autrefois au neurasthénique, voyager palliait la tentation suicidaire en lui opposant un substitut, la petite mort du départ, l'acquisition de la rapidité du déplacement c'était la disparition dans le sans-lendemain de la fête du voyage et, pour chacun, comme une répétition différée de son dernier jour."
FIN
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