Aussi le procès humoristique ne désigne-t-il pas seulement la production délibérée de signes « drôles », mais simultanément le devenir parodique de nos représentations et ce, hors de la prise volontaire des individus et groupes : à présent, même le plus sérieux, le plus solennel – surtout lui – par contraste, prend une tonalité humoristique. Qu’est-ce qui peut encore y échapper, au moment où le conflit politique lui-même, la division droite-gauche se dissout dans une parodie de rivalité que symbolisent bien les nouveaux spectacles hautement comiques que sont les débats télévisés. En se personnalisant, la représentation du politique est devenue largement humoristique : plus les grandes options cessent de s’opposer dramatiquement, plus le politique se caricature en scènes de catch à deux ou à quatre ; plus la démotivation politique s’accroît, plus la scène politique ressemble à un strip-tease de bonnes intentions, d’honnêteté, de responsabilité et se métamorphose en mascarade bouffonne. Le stade suprême de l’autonomie du politique n’est pas la dépolitisation radicale des masses, c’est sa spectacularisation, sa déchéance burlesque : lorsque les oppositions de partis tournent à la farce et sont de plus en plus perçues comme telle, la classe politique peut fonctionner en systèmes clos, exceller en prestations télévisées, se livrer aux délices des manœuvres d’états-majors, aux tactiques bureaucratiques et, paradoxalement, continuer à jouer le jeu démocratique de la représentation, face à l’apathie amusée de l’électorat. Instrument d’autonomisation des systèmes et appareils, ici du politique, le procès humoristique est lui-même entré dans sa phase d’autonomie : de nos jours, la représentation humoristique investit les secteurs les plus « graves », se déploie selon une nécessité incontrôlée, indépendamment des intentions et finalités des acteurs historiques. Elle est devenue un destin.
Gilles Lipovetsky, La société humoristique, Le Débat 1981/3 (n° 10), pages 49 à 67, https://doi.org/10.3917/deba.010.0049
Quand je fais mes courses, je vais au rayon 'produits bretons', parce que je suis breton.
Richard Ferrand, Entretien durant « Bourdin Direct », Business FM TV (BFMTV), 21 Décembre 2020, 8h44, https://www.bfmtv.com/politique/quand-je-fais-mes-courses-je-vais-au-rayon-produits-bretons-la-reponse-de-ferrand-a-darmanin_AV-202010210090.html
Vandaliser un caddie et l’abandonner dans la nature bel exemple (de stupidité) merci Aldi
D’autant que c’est déjà un fléau des temps qui courent, on en trouve hélas abandonnés partout, et par dizaines au pied des logements sociaux.
C est scandaleux les jeunes s indentifient, un chariot coute 100€,sans parler de pollution vive aldi.
Avec 10,4 % de parts de marché au 31 décembre 2016, il s'agit du sixième distributeur alimentaire en France, après les groupes Carrefour, Auchan, Leclerc, Casino et Intermarché.
Système U noue une alliance avec le groupe Carrefour : « Même si Système U s’est bien développé, il a besoin d’un allié. Dans les négociations internationales avec les grands groupes, on va peser plus lourd (…) Nous, nous sommes des commerçants indépendants, Carrefour est un groupe coté, ce n’est pas du tout le même modèle. Ça n’exclut pas qu’on puisse partager des valeurs communes ».
28 janvier 1960
Selon une enquête du Spiegel en 2012, l'entreprise réduit ses coûts et réalise d'importants profits par la surveillance permanente et par une organisation très rigide qui contrôle chaque détail. Elle licencie les employés qui ne sont pas assez flexibles ou qui ne sont pas suffisamment conformes à son modèle. Elle impose également les prix à ses fournisseurs et utilise des caméras pour surveiller les salariés et les clients12.
BATARDS
BATARDS