Titre glorieux, alerte, chronomètre, passion et fougues…

… sont des ressorts que C.Q.F.D., tendre journal de Marseille, ne sait pas manier.

Ici non plus, on n’est pas forts pour les appels au pognons qui claquent.

Mais bon, voilà : comme ils l’expliquent assez bien, ils risquent fort de crever, et ça me fait de la peine. C’est chez HelloAsso à défaut, dans leurs derniers numéros sinon, et toujours à la même adresse qu’on peut s’abonner pour pas cher à l’une des seules presse qui fasse rêver, tente, se remémore et ne brille pas du plus fin verni, mais de la plus douce détermination.

Commentaires

1. Le lundi 11 décembre 2017, 18:08 par tcrxt

Michel Sardou à la rescousse du mensuel CQFD !


Il y a quelques jours, on a reçu à la rédaction une bien surprenante (mais enthousiasmante) missive. À tel point qu'on a dû se pincer quinze fois avant d'y croire. Une lettre de Michel Sardou, le seul, l'unique ? Qui invite à soutenir notre journal de critique et expérimentation sociales ? Allons donc...

Et pourtant, il a bien fallu se résoudre à croire à l'impensable. Oui, l'inoubliable (et pas encore mort, lui) interprète de "Les lacs du Connemara", "Je suis pour" et "Les Ricains" appelle bien à filer la patte pour que survive le Chien rouge. Mieux : il s'adresse directement à vous, lectrices et lecteurs (confirmés ou potentiels), pour vous inciter à participer au crowfunding lancé par CQFD. On lui laisse la parole :

 

Salut,

c'est MICHEL SARDOU,

 

Je sais que ça peut étonner, tant mon image n'est pas exactement raccord avec la sienne. Mais je vous écris ce petit mot (sar)doux pour vous encourager à aider un canard qui comme moi aime bien ouvrir sa gueule : CQFD.

 

Les petits gars et filles qui le réalisent abattent un travail formidable dans l'indifférence générale, et je tiens à leur apporter tout mon soutien. Il est vrai que je n'ai jamais ouvert leur journal, que je soupçonne d'être un tantinet gauchiste sur les bords. Mais de ce qu'on m'a dit, personne n'y a jamais critiqué mes disques ni ma personne. Ce qui prouve bien que les rédacteurs et rédactrices sont des amis (ou alors, ça signifierait que je les indiffère totalement, ce qui est impossible : je suis MICHEL SARDOU, oui ou merde ?)

 

Il faut dire que j'aime bien les causes perdues d'avance. Le colonialisme, la peine de mort, le machisme à l'ancienne... j'ai endossé tous les chevaux de bataille, les plus réacs et poussiéreux. Tout ça pour mieux faire parler de moi, MICHEL SARDOU. Et aujourd'hui, je l'avoue, je m'interroge : y a-t-il plus vieille France que la presse papier ? Résolument : non. Ces gens sont encore plus à l'ouest que moi. J'adore. Pis, ils refusent toute pub, toute subvention. De vrais bosseurs à l'ancienne, valeureusement arc-boutés sur la valeur travail [Ndlr : t'as qu'à voir...].

 

Voilà pourquoi je vous enjoins bien humblement à les dépanner de quelques francs si vous en avez les moyens. Au pire, tapez dans la caisse du Mammouth où vous bossez, ou bien braquez un Félix Potin (voire le drugstore des Champs-Élysées), mais ne laissez pas ces bons petits et bonnes petites, tous si méritants, clapoter le bec dans l'eau.

 

Je vous laisse, j'ai lifting,

Bisous

MICHEL SARDOU



Tout est dit. Après une telle lettre, il n'y a rien à ajouter. Sinon vous filer l'adresse du crowfunding lancé par CQFD : ça se passe ICI (on y explique tout en détails).

N'hésitez pas, faîtes comme Michel Sardou : donnez ! (Il se murmure par ailleurs que d'autres intellectuels de renom seraient sur le point de se rallier à notre panache rouge et noir - on vous tient bien sûr au courant)

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