Guillaume-bite refait surface

William-cock strikes again (pour les amerloques)
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Manipulé précautionneusement en chambre stérile par une équipe de chercheurs-cueilleurs préalablement douchés, épilés et munis de gants blancs tricotés à la BNF, le cinquième feuillet de la saga de Guillaume-bite a révélé une partie de ses secrets.

Il est évident au premier abord que ledit Guillaume-bite est livré au tumulte du monde sous-jacent à la fameuse période "Les sociétés coloniales bonjour" que nous avons toutes et tous connue un jour, il a beau adresser justement un "bonjour, je viens" fragile et naïf, ce n'est plus qu'une minuscule écume dans le vaste bouillon de l'océan de la life. L'immarcescible bite, avatar totémique flagrant, s'affirme toujours, replète et symétrique, mais son envergure tend à décroître sous les assauts du bordel ambiant. Elle pousse une mélopée archaïque encore distincte dans l'amas ("Lalala") surmontée d'un "uella" sur lequel deux écoles s'opposent. D'après d'âpres observations sur le terrain, les linguistes en blouse bleue, d'un côté, y voient une sorte d'accent, ils se basent sur la tendance des adolescents à encombrer leur bouche de sucettes ou de pin's (comprendre "piercings") qui leur fait débuter chaque phrase qui en sort par ce préfixe humide de "uella" ; les sociologues à bonnet vert, eux, le perçoivent comme un embryon grigri de signature voire d'armoiries par comparaison avec certaines caractéristiques des idiomes punk d'après-guerre. Le débat fait rage encore aujourd'hui dans les chambres stériles.
Le fait sur lequel tout le monde s'accorde est que Guillaume-bite semble perdre pied, il s'atomise en multiples zébrures, repentirs, arabesques et circonvolutions. Bref, il a les poils qui poussent. Une tentative de ressaisissement "Je m'appelle" échoue à gagner le centre, sa route étant barrée par "yeah salu" d'un primitivisme coquet.

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