"Les deux gourmands", hommage à la manière de de la Tour à la manière de le Caravage, par Pierre Guillaume

Photographie d'une installation de Pierre Guillaume, réalisée à partir d'une installation de Pierre Guillaume.

Commentaires

1. Le mercredi 10 janvier 2018, 14:13 par Larcin Boldo

Si nous reconnaissons bien la manière tout en trompe-l'oeil de Pierre Guillaume se paraphrasant lui-même si ce n'est un autre, il est piquant de le voir se jouer dans cette oeuvre majeure, il faut bien le dire, de la mise en abyme si prisée de ses contemporains toutes époques confondues par une pirouette dont seul Pierre Guillaume se parodiant lui-même avec bienveillance a le secret, un secret si bien gardé qu'il l'ignore au même titre que ses homonymes. Nous remarquerons en effet que, si l'oeuvre représente deux personnages dans une symétrie toute Saint-Sulpicienne (puisque c'est à Saint-Sulpice, quelque soit le département, que l'on trouve la meilleure charcuterie), elle fait apparaître quatre verres ce qui est d'une logique souveraine puisqu'il y répétition voire redite ou même dédoublement du fond en avant-plan par ce trompe-abyme susdit, mais les quatre verres ont leurs pieds bien posés dans cet avant-plan ! Donc chapeau bas à Pierre Guillaume que tout amateur d'art et de charcuterie vintage a reconnu derrière des Caravage et des De La Tour de façade.

2. Le dimanche 14 janvier 2018, 16:37 par Thomas Bernhard

La photographie ne montre que l'instant grotesque et l'instant comique, ai-je pensé, elle ne montre pas la personne telle qu'elle a été, en somme, durant sa vie, la photographie est une falsification sournoise, perverse, toute photographie, peu importe qui photographie, peu importe qui elle représente, est une atteinte absolue à la dignité humaine, une monstrueuse falsification de la nature, une ignoble barbarie.

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