VU A LA TERNET
Par Pier-Henriche le vendredi 30 avril 2021, 23:08 - La catégorie sans catégorie - Lien permanent
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Commentaires
Un ami, il y a longtemps, me pronostiquait qu’il y aurait au moins une vidéo répondant à n’importe quelle série de critère produite dans le monde pornographique d’ici 2010 (blond + unijambiste + cuisine + cocufiage + fellation après pénétration + voyeur avec un appareil Panasonic). Si la société avait suivi le même progrès en termes de vidéos pour montrer à un copain un truc qu’on peut faire même si c’est pas facile, quelles merveilles l’humanité n’aurait-elle pas accomplies, plutôt que de se branler ?
très intéressant ce billet aléatoire. Mais sur le fond, il ne faut pas oublier que l'offre porno sur internet, gratuite -quand c'est gratuit, c'est toi le produit-, est un peu comme un tout à l'égout de l'énergie libidinale. Qui à la fois permet de la décharger et de la maintenir stimulée à bas bruit. Il est en effet connu de tous que la branlette tend naturellement à la compulsivité. Ce pourquoi la branlette, étant donnée son rôle dans la mise à disponibilité à tout moment de la force de production-consommation du citoyen moderne, présente un intérêt tout à fait essentiel. Là où d'aucuns y voyaient par le passé une déperdition de sperme, l'actionnaire y voit quant à lui une sorte de pompe à libido associée au renouvellement de la force de travail-gobage.
A l'ère des théocraties, on recommandait l'abstinence. A celle du capitalisme industriel, on prônait les liens sacrés du mariage (ce qui revient à peu de choses près au même). Aujourd'hui, on loue la productivité de la branlette.
Ô tempora, ô moyens de faire travailler la libido et l'argent !