Encore une autre chanson,
une super production,
des célébrités que tu connais,
même si d'où tu ne sais.
Encore des mots sans cesse,
une mélodie comme une messe,
leurs salaires qui s'envolent
mais restent de belles paroles.
Ils parlent cyniquement,
et nous disent impuissants.
Encore une confiscation,
comme une lamentation,
des types que tu ne veux pas voir,
mais jamais rien ne change
Encore cette tripotée de riches,
bien souvent dans des niches,
citoyens fiscaux d'autres pays,
qui m'expliquent comment gérer mes pauvres.
Mais qu'ils soient chanteurs ou pas,
ils viennent m'expliquer en chanson ce qui ne va pas.
Il était une asso qu'on citait en exemple,
qui comblait les lacunes du temple,
une asso qui se fait voir,
lorsque l'état ne remplit pas son devoir.
Encore une autre chanson,
où l'on joue la colère,
les plus fragiles y croient,
mais n'est-ce pas leur choix?
Encore un vol d'espoir,
Une saloperie sur fond noir,
Ce tas de femmes et d'hommes,
payés à voler.
Encore une chanson
qui ne dit rien,
des notes pré-machées,
un pretexte pour l'industrie.
Et des gens qui gigotent encore.
Et des gens qui mentent encore.
Pour ne rien changer,
Et que cette cuvée soit comme une autre,
Il en faudra encore
Et eux ils chantent encore
Et de plus en plus fort
Encore, Encore, Encore...
Le clip original,
les paroles originales.
La majorité des intervenants semblent légionnés d'honneur, parfois exilés
fiscaux, les écrans fonctionnent sur leurs têtes, n'ont pas vu de pauvre depuis
des années, répètent la même chose chaque année, continuent d'engrosser les
mêmes entreprises aux femmes de ménage en contrat partiel.
Ils expliquent par ailleurs régulièrement comment faire pour que rien ne
change dans l'industrie du disque, du spectacle, etc.
Derniers commentaires