vendredi 24 janvier 2025
Patrimoine & patrimoine
Par Pier-Henriche le vendredi 24 janvier 2025, 11:26 - Res Patrimonio/en chantier
vendredi 24 janvier 2025
Par Pier-Henriche le vendredi 24 janvier 2025, 11:26 - Res Patrimonio/en chantier
jeudi 23 janvier 2025
Par Pier-Henriche le jeudi 23 janvier 2025, 14:06 - Travaux en cours
(Extrait des notes de travail de Pierre Guillaume)
Le budget qui s'annonce, avec ses coupes historiques, amorce la sacro-sainte rigueur en coupant dans les services publics. Les libéraux à la sauce française sont des crétins doublés de masochistes. Crétins parcequ'ils ne savent pas que la dette est inhérente au fonctionnement de la stupide machine, et masochistes parcequ'ils s'auto-infligent une rigueur façon Grèce 2008. Oh les beaux jours qui se préparent.
Budget "SerafinPH Lampion" (SerafinPH pour le nom céleste choisi pour désigner dans le médicosocial l'équivalent d'une tarification à l'acte ; Lampion pour vessies/lanternes du libéralisme)
A la lecture de choses sur la Restauration et le règne de Louis Philippe, je remarque deux choses assez classiques :
1/ l'extrême centre a toujours gagné le jeu diplomatique français (merci Thiers notamment, mais aussi la grande banque)
et
2/ la rigueur budgétaire slim fast s'est imposée comme leitmotiv dès la première restauration.
En fait nos élites nous jouent le même cinéma depuis 200 ans. Cette confiscation faisait déjà partie de la courte histoire de la Révolution.
Prudence néanmoins sur les parallèles historiques. Car la rigueur de la 1ere Restauration (Louis XVIIIe Vs Napoléon), imposée par l'Europe des cours, dit : on arrête la guerre et on favorise la stabilité pour "le doux commerce". Les services publics n'existent pas vraiment sous l'Ancien Régime. Hui, les crédits militaires augmentent de manière fulgurante -ou au moins sont maintenus quand tout le reste baisse-, les services publics décroissent, les nantis se préservent.
Et sous Louis Philippe, la fermeture des ateliers nationaux -sorte de service public- provoque la révolte de schlagues conscientisés, organisés et sans écrans pour les abrutir. Le bloc bourgeois débutait alors en maintien de la tension sociale par division de la classe, boucs émissaires, nudge, pains et jeux etc. O tempora O mores.
C'était un autre monde, autrement plus rude aussi. On peut tenter toutefois de repérer des schèmes : à partir de la Révolution les bases du jeu ont été jetées (après comme pour tout jeu de plateau, il y a des extensions), et chaque séquence révol-reform où division et confusion règnent parmi les protagonistes, le verrouillage modéré-conservateur s'impose pour longtemps, avec un consensus globalement beaucoup plus solide.
Et il est fort possible comme on l'a déjà évoqué que le paradigme Etat-providence avec services publics mastodontes soit une sorte d'hapax historique reposant sur la dynamique démographique productiviste des 30 dites Glorieuses. La pompe à finances cherche à reprivatiser l'ensemble des activités pour préserver ses taux de croissance et pour que les banquiers protègent leur asymptote.
Le problème c'est que tant qu'on continue à aller sur internet, tripatouiller des terminaux informatiques de bureau ou de poche, faire nos courses et conduire des voitures, il est strictement impossible de changer quoique ce soit et il faut accepter la domination du blocbour*.
(*Note du traducteur : *bloc bourgeois")
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"Le terme SERAFIN-PH, est l'acronyme de : « Services et Établissements : Réforme pour une Adéquation des FINancements au parcours des Personnes Handicapées »"
"Selon une tribune publiée dans le journal spécialisé ASH, cette réforme pourrait également entraîner une dérégulation du secteur médico-social, du fait de la mise en concurrence par l’arrivée d’opérateurs privés."
https://fr.wikipedia.org/wiki/SERAFIN-PH
"Pour rassurer les entreprises, Eric Lombard a également promis mercredi dans Les Echos qu’il n’était plus question de relever le taux de 30 % de la flat tax sur les revenus du capital, « ni aujourd’hui ni demain » : « Nous avons besoin des dividendes qui rémunèrent ceux qui prennent des risques. »"
Le Monde, 23 janvier 2025
" La lame du rabot avance donc au gré des articles soumis au vote des sénateurs. « On découvre des amendements quelques heures avant, qui viennent sabrer l’ensemble des missions, sans qu’il y ait de concertation, de discussion, et sans aucune ligne politique », s’est agacé en séance le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard. Ainsi la varlope a-t-elle réduit de 535 millions d’euros les crédits destinés à la mission France 2030, avant de retirer 780 millions d’euros à l’aide publique au développement, déjà fortement amputée par Michel Barnier, 89 millions au budget de la jeunesse, 34 millions aux sports, 50 millions à la culture, 52 millions à l’enseignement scolaire… Le budget de la défense, lui, a été épargné."
Le Monde, 20 janvier 2025
dimanche 19 janvier 2025
Par nom de pays le dimanche 19 janvier 2025, 18:57 - Jeux
jeudi 2 janvier 2025
Par Pêcheur Sentinelle le jeudi 2 janvier 2025, 16:51 - Catégorie à la gomme
2024 fut année de crimesDe pertes et de fracasMalgré ce qui les grimeLes bottes prennent le pasLe mal est chose robusteEt certains de penserQue tout ce que l'on dégusteS'effacerait d'un trait
mercredi 18 décembre 2024
Par nom de pays le mercredi 18 décembre 2024, 11:13 - Jeux
(Trois pères de boules, de centre-gauche à centre-droite: René Char, Jean Beaufret, Martin Heidegger)
On ne saurait trop promouvoir la pratique des boules, trésor provençal et français, vertueux trait d'union entre ennemis de clocher. Si le petit pâtre de la Forêt-Noire avait vécu à Céreste en 1943, nul doute que le Capitaine Alexandre l'eût tué de ses propres mains. Mais après le sang, vient la réconciliation. Et après la réconciliation...
vendredi 13 décembre 2024
Par nom de pays le vendredi 13 décembre 2024, 14:35 - Jeux
Je me permets de partager le fruit d'une collecte qui a été faite dans le canton de Bourg, dans l'extrême-centre de la France, zone où le fascisme pousse à l'état naturel, absolument intouché par les bouleversements politiques que le pays traverse par ailleurs.
jeudi 12 décembre 2024
Par Pier-Henriche le jeudi 12 décembre 2024, 10:17 - Revue de presse
Le Monde, France, le jeudi 12 décembre 2024
"... mais ce mercredi 11 décembre, aucun des sénateurs macronistes conviés à déjeuner dans le salon des portraits de l’Elysée n’ose aborder le sujet devant le président de la République. Quand, soudain, finissant sa tranche de veau, Emmanuel Macron évoque, de lui-même, le futur « premier ministre », dit-il. « Le ou la ? », tente, devant lui, l’élu de Côte-d’Or (Renaissance) François Patriat en quête d’un maigre indice sur le profil du prochain chef du gouvernement. « Le ou la, tu as raison, François, le premier ministre ou la première ministre », corrige le chef de l’Etat, reprenant le fil de sa phrase en laissant l’assistance dans un épais brouillard."
Mais, mais ! Nous ne rêvons pas ; voilà bien un style, pompeusement élégant et génialement français, reconnaissable entre mille. Au plagiat ! Voleurs de Monde !
Cette prose de scribouillard ("Scri-bou-illard...") est outrageusement copiée sur la grande fresque historique du Grand Écrivain ! Pierre Guillaume !
dimanche 8 décembre 2024
Par nom de pays le dimanche 8 décembre 2024, 18:38 - La catégorie Catégorie
mercredi 13 novembre 2024
Par Pier-Henriche le mercredi 13 novembre 2024, 23:56 - culinarité
mardi 12 novembre 2024
Par nom de pays le mardi 12 novembre 2024, 14:49 - Travaux en cours
par curiosité comparaison (avec ce qui n’est pas comparable, MUTATIS MUTANDIS +++) avec problématique France actuelle : source https://www.agence-france-locale.fr/actualite/decryptage-tva-et-finances-locales-le-regard-critique-du-conseil-des-prelevements-obligatoires/ qui résume un rapport du conseil des prélèvements obligatoires en 2023, organisme associé à la Cour des Comptes : arrêt financement par Etat des collectivités locales 2015 (régions, dpts et communes) -> « remplacé » par une part de la TVA auparavant perçue en quasi intégralité par État. TVA devient première ressource fiscale pr collectivités. OR pbs : dépendance accrue à la conjoncture des ressources pr les collectivités, et perte autonomie fiscale des collectivités. D’un autre côté, autre pb : l’Etat dispose de moins de ressources alors que ses dépenses publiques se maintiennent au même niveau (protection sociale par ex !!!! sans parler des colifichets, par ex l’’éducation publique et privée, la culture…). On voit le tricks libéral venir : si l’État dispose de moins de ressources, alors… il va devoir faire des ÉCONOMIES. Sur la protection sociale précisément (chômage, RSA, retraites, santé, sans même parler des colifichets). Solution préconisée ? EFFORT MAÎTRISE DÉPENSES PUBLIQUES PARTAGÉ ENTRE l’ENSEMBLE DES ADM PUBLIQUES (sauf police haha) (lire une réduction de ces dépenses donc) « OU » hausse des recettes fiscales (solution de droite VS solution de gauche ?). On voit par là que le pb de la DÉFINITION de ce qu’est l’impôt, de ce que doivent être les concepts fiscaux de base, des marchandises ou activités sur lesquelles ces impôts sont prélevés, ainsi que des catégories de contribuables, n’a jamais cessé d’être actuel, et hautement POLITIQUE. Ce n’est pas une négociation technicienne, mais bien politique.
Est-ce à dire dans le cas contemporain FRA, que le choix de « couper la poire en deux » en assignant une partie de la TVA aux collectivités, relève d’une stratégie pol à moyen terme, qui viserait à désengager l’État 1)du financement des collectivités locales et 2)du financement de la protection sociale et de tout le toutim (exceptés les goodies pour lubrifier la productivité des grandes entreprises privées), faisant finalement porter tout le poids de ces dépenses non plus essentiellement sur l’E lui-même, mais sur 1)les collectivités elles-mêmes càd la TVA càd la consommation des biens et services càd le consommateur, et le paquet qu’elle forme avec les cotisations sociales des entreprises, et 2)le portefeuille du producteur (qui est…le même individu qu’en 1), qui devra bosser pour payer de sa proche poche les études des enfants+soins+vie des enfants et proches improductifs ou malades (sans parler des colifichets : on reviendra aux compagnies de théâtre privées, vivant du mécénat des riches, des entreprises ou des oligarques de l’État policier) ainsi qu’amélioration infrastructures de son bled, etc. Tout reposera infine sur la sacrosainte PRODUCTION ECO, sur le travail et le capital. Alors, à quoi servira l’État ? Ah oui ! assurer la sécurité, contrôler les allers et venues des individus… LA POLICE, DONC ! LA POLICE MES AMIS ! Noyau dur de l’Etat, justification profonde.
Quid de l’AR hispanique XVIIIe alors ? Eh bien on part de plus loin, càd d’un volume de dépenses « publiques » beaucoup plus réduit. Manque de fric, et quand il y en a, dévolu au financement de la pol militaire et des infrastructures militaires. Pas ou peu de subventions, pas ou peu de politiques sociales, en tout cas ne dépendent pas des dépenses de la Couronne. L’amélioration des infrastructures, par ex communication (routes), repose essentiellemt sur municipalités (qui certes demandent autorisation au R -> rôle CdC ds gestion de ces autorisations). Idem pour hôpitaux pour pauvres, veuves, enfants mendiants (rappel rôle de l’Eglise pour tt ce qui concerne protection pauvres / enfants / éducation). Idem propreté espace public / sécurité espace public. Mais XVIIIe (2éme partie) : se fait jour volonté contrôle de la fiscalité munic par vía reservada en collab avec CdC (séquence Ensenada puis Esquilache). Intéressant de voir comment s’amorce cette dynamique de prise de contrôle-absorption de la fiscalité locale. Et comment aujourd’hui, les forces libérales préconisent un désengagement – MAIS EN GARDANT EXCLUSIVITÉ DE CERTAINS DOMAINES RÉGALIENS : Police, Justice, Défense (Guerre). Pour le reste, il y a Eurocard/Mastercard et la vie propre des affaires (ds lesquelles les oligarques-fonctionnaires des domaines régaliens -guerre et contrôle de la population- participeront allègrement, avant, après et pendant leur mandat).
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