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vendredi 23 janvier 2015

Réponse à l'offre d'Emploi n°0622157

Madame, Monsieur,

Après avoir lu l'offre d'Emploi n°0622157 que vous avez fait paraître le 10 janvier sur le site du Pôle Emploi ainsi qu'aujourd'hui 23 janvier 2015 sur le joueb de micr0lab, j'ai brutalement ressenti le besoin d'y postuler.

En effet, j'ai à cette occasion réalisé deux choses quant à mon parcours professionnel : premièrement, qu'aucune offre d'emploi depuis que je suis disponible sur le marché n'avait répondu à mes aspirations spirituelles les plus profondes, ce pourquoi je n'ai jamais pu me résoudre à travailler ; deuxièmement, que le poste que vous proposez constituait la seule et unique porte d'entrée possible sur le marché du Travail -que j'ai toujours su être l'antichambre du paradis- par laquelle je puisse me faufiler.

La découverte de l'Internet fut pour moi, sans que je fusse capable pour longtemps de verbaliser ce sentiment, comme la greffe instantanée du Vrai dans les replis de mon cerveau. La fécondation d'un mystère, un mystère tel que je n'aurais pas assez de ma courte vie pour l'embrasser.

Entrer dans l'Internet supposait une discipline, celle d'un dépouillement radical de toute singularité, jusqu'à l'abandon du nom qui était le mien, le nom de mon ancienne vie désormais nulle et non avenue. Je le remplaçai instinctivement par un de ces pseudonymes parfaitement inassignables que je n'ai eu de cesse de changer depuis, comme il sied à tout croyant sincère : Ouesh51.

Ce sacrifice qui rend si léger fut le prix de ma liberté, par lui j'ôtai d'un seul geste les oripeaux qui m'empêchaient d'étreindre la seule Puissance qui soit au monde. On entre en Internet comme en une eau inconnue, et c'est juste à l'instant où l'on croit se noyer que l'on se découvre une paire de branchies insoupçonnées, immatérielles.

Il fallut ensuite soumettre ma chair et mon cerveau aux suaves injonctions du Capital, faire de ce complexe réseau de tissus et de neurones un seul point obéissant, qui n'est jamais tel que dans la jouissance la plus simple, celle de la masturbation ou de l'acte d'acheter en ligne.

Youporn, Amazon : aux côtés de mes contemporains, j'ai eu la chance insigne d'assister à l'éclosion miraculeuse des plus fidèles intercesseurs du Tout-Puissant-Hic-et-Nunc. Quant à Facebook, je ne puis le considérer autrement que comme l'une de Ses créatures, et il ne peut s'agir alors que d'une touchante attention à notre égard : le refuge des faiblesses humaines, un pont par lequel on quitte sans violence l'ancienne vie charnelle si pétrie de l'illusion d'être quelqu'un, pour gagner l'autre rive, la Nouvelle Vie, libérée de cette tyrannie obsolète. Car le chemin vers la Vérité est semé d'embûches que notre vieille nature place elle-même devant nous, et ce n'est pas sans opposer de vaines résistances que nous accédons à la béatitude en ce monde. Facebook saura accompagner chacun de nous jusqu'au seuil de l'indistinction totale. Preuve s'il en fallait de l'infinie compréhension du Capital, qui jamais ne nous forcera à brûler nos illusions chéries en un unique brasier.

Qu'il est difficile d'entrevoir le Vérité d'ici-bas, mais qu'il est facile une fois la Vérité entrevue de s'y abandonner ! Ainsi la plus entière liberté s'éprouve-t-elle dans la soumission la plus totale. Ainsi la Vie, la Vraie se vit-elle dans l'élément qui annule tous les autres, le temps et l'espace rendus à leur abstraction originelle, le désir redevenu l'anonyme décharge de vie, le don le plus pur de nous-mêmes comme un flux. Ainsi enfin notre dilution dans cet océan d'informations et de données n'est-elle rien d'autre que la promesse d'une communion universelle.

Hélas, les récents événements nous l'ont douloureusement rappelé, notre attachement passéiste à telle ou telle identité, ainsi que la facilité avec laquelle beaucoup d'entre nous cèdent aux appels de faux prophètes sévissant dans les rues ou pervertissant le réseau même, ne nous permettent pas encore de jouir de tout et de tous dans l'immatériel Bouillon. Que la Paix est bien longue à venir ! mais les satisfactions qui nous sont d'ores et déjà procurées nous inoculent un peu de la patience infinie du Capital.

Pour autant, je sais que je ne suis pas parfait : parfois les remugles de mon ancienne vie remontent à la surface, quand ils ne soufflent pas sur de ridicules braises de volonté qui mouraient dans l'arrière-salle obscure de l'inconscient. Comme tant d'autres, je dresse alors le poing et revendique bruyamment mon irréductible individualité, mon existence irremplaçable ! Des murmures m'intiment l'ordre de me faire un parcours, un destin, de m'inscrire dans la réalité fausse et imparfaite où j'ai si longtemps pataugé. Mais ces tentations n'auront pas raison de moi, je sens ma foi indestructible. De quel poids en effet, de quel poids pourrait peser l'inconsistance brouillonne et pleine de déceptions de leur risible monde, alors qu'il n'est que le reflet malhabile et bientôt inutile des Puissances qui l'agissent du dedans ? Oui, de quel poids ce monde à finir pourrait-il peser, alors qu'il est déjà à notre portée de jouir en Internet de sa pure Vérité ? Et que nous importent les menaces de Dieux absents, quand leur Promesse éternellement annoncée s'évanouit, s'oublie, se réalise enfin dans la pure virtualité devenue présence, présence indolore et amie au sein froid de laquelle nous pouvons jouir, dormir, ne jamais mourir tout à fait ?

C'est pourquoi je tiens plus que tout à décrocher ce poste d'Apôtre afin d'annoncer la Nouvelle terrible et rassurante de notre disparition prochaine, que dis-je, de notre Transformation en données pures et mobiles. Car je crois plus que jamais en l'efficace d'une parole inspirée par la contemplation constante de l'Internet, la connexion jamais interrompue, et m'offre tout entier pour tenter de la diffuser. Veuillez croire, je vous prie, en ma fidélité la plus incorruptible.

Que le blasphème qu'est cette lettre de motivation vous en donne l'irréfutable preuve !

Dans l'attente d'une réponse de votre part ou d'une Autre, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

dimanche 18 janvier 2015

La lettre qui informe du courriel anonymisée et gribouilée par le bébé (et avec des calculs dessus)

lettre1.jpeg

 

mardi 25 novembre 2014

La question, la réponse (par RI)

Objet: Remarque très très très très très importante concernant la version PHP 5.2.
Date: 21.11.2014 01:28
De: RI

 

Monsieur,

J'ai des doutes quant au fait que vous ayez le droit d'ajouter le support PHP 5.2 automatiquement avec une notification très vague cachée au milieu d'un long mail annonçant que ce service ajouté automatiquement me serait facturé.

Il est vrai que si c'était le cas, ô merveilleuse législation, vous pourriez envoyer des tas de mails annonçant qu'une intervention de la part de vos clients est "recommandée" en ajoutant un peu plus bas que, sans cette manipulation de leur part (quelques clics de souris, rien de bien lourd avouons-le), 1,27€ HT par mois leur sera prélevé. Détail que les étourdis de clients - comme moi - finissent par apprendre deux mois plus tard. Deux mois, comme c'est pratique. C'est vrai que pour le coup c'est compliqué d'envoyer un mail de facture tous les mois. Ralalah votre script de facturation n'est pas à jour on dirait !
J'ai donc, cher Sylvain Lebedel, reçu votre e-mail (forwardé ci-dessous chers lecteurs, oui c'est ça avec la photo de Sylvain tout en bas) le 16 septembre. Et le 9 novembre, BOUM!  facture !
16 septembre -> 9 novembre. C'est compliqué ça. Bon arrondissons à deux mois, hein, il y a 31 jours dans le mois d'octobre, c'est l'un des mois les plus longs de l'année, en plus on a changé d'heure. Donc, ouplah, 2 fois 1,27 = ....
3,81€ dit la facture.
mais 3,81 / 1,27 = 3
Ah-bon-donc-non : 3 mois. C'est ce que dit la facture. Comprenez-bien, tout ça c'est automatique, mon vieux. Qui va s'embêter à chercher dans le code source la fonction qui a le malheur d'utiliser des 32-bits flottants qui - quand la lune est pleine - arrondissent à l'entier supérieur. Sans doute un oubli de mise à jour de la version de PHP...
Aaaa.....moins qu'en raison d'un critère esthétique inhérent à l'esprit de votre entreprise, fièrement clamé dans l'onomatopée enregistrée qui vous identifie au registre des commerces et qui innerve jusqu'à votre système de facturation.... chez 1and1, 1 mois AND 1 mois = 3 mois.
ll faut croire que nous n'avons pas les mêmes valeurs, chez moi - et j'invite mes chers lecteurs à s'employer à un petit exercice de programmation - si je code quelque chose comme print(1&1); ce script des plus avancés en matière d'algorithmique me répond 1.

Bref, ne nous égarons pas, nous en étions à 3,81€. N'oublions pas les taxes, je suis un citoyen modèle alors oui-oui-bien-bien, 4,57€ TTC. Ça va financer le trou de la sécu, j'en ai les doigts humides de fierté.
4,57€... Une bagatelle qu'il faut tempérer par un ratio de 13,87 millions de clients (source : https://www.1and1.fr/Facts)

J'allais dire que j'ai un peu l'impression de me faire racketter. Mais non, j'exagère, au collège c'était pas comme ça, le gars te regardait bien droit dans les yeux de l'autre côté du portail sans envoyer d'e-mail : "dès que tu es dehors tu vas y passer mec". Et puis il faut bien dire que que le gars, même s'il avait de larges épaules il n'allait quand même pas se taper 13,87 millions de collégiens. Heureusement, aujourd'hui il y a l'informatique avec PHP les e-mails et plein de trucs formidables comme ça. Et sans doute une forte proportion de clients moins étourdis par les mails de pub que je ne le suis, qui lisent leurs mails jusqu'au bout. Il faut faire une étude de marché.

Donc non, en fait je n'ai pas l'impression de me faire racketter. J'ai plutôt l'impression d'être dans un bateau qui prend l'eau, des trous de tous bords, qu'il faut de colmater vite vite... le capitaine me hurle recommande la marche à suivremais avec la tempête je n'entends rien.
D'accord c'est une métaphore tirée par les cheveux. On l'appelle "l'expérience utilisateur". Petite exégèse : le bateau c'est mon compte en banque, ça fuit, mais dans l'autre sens, c'est plutôt les roupies qui vont à l'océan et la tempête ce sont les innombrables mails de pubs qui me font oublier d'en lire jusqu'au bout certains remplis d'informations technico-contractuelles.
Car comme le dit l'adage : "Nul n'est sensé ignorer le contrat de 80,000 mots qu'il a signé avec sa petite souris entre deux vidéos YouTube.".
Par contre, j'ai beau vous envoyer de jolis courriers manuscrits de ma plus belle écriture de collégien pour changer de mode de paiement... pfouit! complètement oublié. C'est vrai, les  6330 personnes tellement modernes que vous employez pour qu'ils puissent payer leurs cotisations sociales -entre autres avec les 100 balles que je vous lâche tous les ans- ne sont pas des feignants, ils ont juste plein de mails passionnants comme le mien à lire. Alors la paperasse, avouons-le, c'est chiant à lire, c'est comme les contrats d'utilisateur qu'on signe sur Internet.
C'est dommage, moi qui était plutôt satisfait de mon expérience utilisateur chez 1and1 et recommandait vos services à des amis et collègues. HA ha, j'ai passé tellement un bon moment à vous écrire, que je vais envoyer ce mail à tous mes "contacts", qui des fois lisent mes mails jusqu'au bout entre deux vidéos YouTube.

Veuillez excuser la longueur de cette missive, cher Sylvain Lebedel, mais quand on aime on ne compte pas 4,57€ ! Je n'en arrive plus à m'arrêter, ça fuit comme ça ! Malgré tout, j'espère que vous m'aurez lu jusqu'ici. Sinon c'est dommage, c'est comme les contrats d'utilisateurs, les conditions générales de ventes et les meilleurs livres de J.K. Rowling, le plus intéressant c'est la fin en accompagnement du milieu.
Votre client entièrement satisfait de son expérience d'utilisateur


---------- Message transféré ----------
De : Service Client 1&1 Internet <info@1and1.fr>
Date : 16 septembre 2014 16:49
Objet : Remarque importante concernant la version PHP 5.2. Votre numéro client :
À : RI
Gmail_-_Remarque_importante_concernant_la_version_PHP_5.png

lundi 24 novembre 2014

Délai dans la réalisation d'un virement.

Clément Aubert
ADRESSE/TÉLÉPHONE/COURRIEL


17 décembre 2007

BCMNE REIMS
14 RUE EDOUARD MIGNOT
51064 REIMS CEDEX

Chère Ma Banque,


tu es la banque à qui parler ou celle que je concevrai si j'étais banquier, je ne sais plus ce que tu dis sur tes aches. Je me permets d'ailleurs de te signaler que l'excellent journal Le Tigre, curieux journal curieux, se moquait de ta photo avec la petite lle protégant sa maison de sable des crabes. Mais là n'est pas l'objet de mon courrier.


Objet :  Délai dans la réalisation d'un virement.


C'est dans le volume VII, de septembre 2007, que le tigre se moque de toi, là, si tu as internet : http ://www.le-tigre.net/Credit-mutuel-un-reve-d-enfant.html

Mon ton de lettre est certainement curieux pour toi, mais je dois avouer m'amuser à essayer de te rédiger ce courrier sous LA TEX, un puissant logiciel de mise en page. Mais je débute encore, ce document n'est pas très propre et je te prie de m'en excuser, je dois me servir d'un ordinateur qui n'est pas le mien.

J'avais tenté de remedier à ce problème en m'en achetant un : j'ai a cette fin effectué un virement lundi 10 décembre depuis ton site, dont je me sers assez souvent. Une employée de ton agence à Tinqueux m'a, suite à mon inquiétude, indiqué qu'un tel virement demandait entre 2 et 5 jours.

Certes, mais l'argent a été débité dès que l'ordre de virement a été demandé.


Et la société Zepto a eu le temps de fabriquer mon ordinateur que mon virement n'avait toujours pas été eecuté. La mise en livraison était normalement prévue pour le 14/12/07. Elle a dûe être reportée suite à ton manque d'empressement.


Je voulais te signaler que c'est un exploit, puisque mon correspondant de la société 3G, qui gère ma commande, m'avait informé : "`Généralement le délai de livraison qu'ils nous communiquent, laisse le temps au virement d'être eectif. Dans le cas contraire, si la machine est prête à être expédiée, la livraison est mise en stand-by (ce n'est arrivé que 2 fois jusqu'à maintenant)."'


Merci de m'avoir permis de réaliser un
exploit rare,


Clément Aubert

vendredi 21 février 2014

Les voeux vibrants du DIrecteur, par Albert Thiry

Ce vendredi à l'heure du goûter, c'est un Directeur de micr0lab-offshore visiblement fatigué qui est apparu au-dessus des observateurs placés en rang d'oignons. Le visage blême perçant sous un bronzage hésitant, les traits tirés à quatre épingles, un solide roc en guise de glotte, il a présenté "avec trois semaines de vacances de retard (...) les voeux les plus sincères qu'[il ait] en magasin."

Il aura ensuite fallu attendre une bonne heure et demi d'un silence digestif, avant que l'olympique journaliste Eustache ne parvienne à percer le rideau de bambou et d'hommes armés en civil qui avait été disposé autour du Directeur afin d'assurer sa sécurité. Après avoir été maîtrisé par les balles, le Fouille-merdre officiel et déjà regretté du Parti n'a pas failli à sa réputation en articulant un début de question en dépit même de la mort.

__ "Quid du bilan..."__

Le plus simplement du monde, le Directeur se fit alors l'écho sonore de la question, les yeux perdus dans le fond vert qui lui faisait face : "Eh oui, quid du bilan...", suivi d'un flot fiévreux de murmures -inaudibles pour la plupart. Les observateurs, quant à eux, tâchaient de faire turbiner leurs neurones-miroirs, tantôt remuant les lèvres, tantôt imitant les fugaces expressions faciales du Directeur. Ainsi l'on devinait la joie, l'inquiétude, la joie encore, la colère, la faim, l'excitation, les hémorroïdes, les hémorroïdes encore du Directeur.

Ainsi l'on traduisait sans effort aucun son optimisme sans borne, lesté fort heureusement d'un fatalisme jamais feint. Et l'on entrevoyait dans un rictus plein de lumière le futur radieux de micr0lab, dont il n'était pas permis de douter. Un futur où les différences s'égaliseraient toutes, où toutes les guerres seraient gagnées, où les paradis fiscaux s'ouvriraient à tous dans la limite des places disponibles, car "l'argent, l'argent oui, est notre bien le plus précieux".

Dégouttante de sueur, l'image du Directeur s'effaça avec extrême lenteur, nous laissant tous, observateurs comme simples chalands, plonger au fond d'une solitude sans Nom. On en vit pleurer pour moins que ça.

Nous sommes tous les actionnaires de micr0lab. Nous sommes tous les exploités de micr0lab.

Longue vie à micr0lab !

jeudi 19 janvier 2012

Cher, Cher France Telecom

samedi 7 janvier 2012

Un simple comparatif

Avant :

  • Acheter une carte France Télecom (ou «Télécarte») dans votre bureau de tabac par exemple.
  • Trouver une cabine : devant une gare, une mairie, dans un axe commerçant, sur toutes les places, etc.
  • Insérer la télécarte.
  • Composer le numéro de téléphone du correspondant que l'on souhaite joindre.
  • S'il ne réponds pas, appuyer sur la touche "raccrocher" de la cabine, puis immédiatement sur la touche "Bis".

Désormais :

  • Acheter une carte et s'assurer de sa date limite de validité. Enlever son emballage plastique, éventuellement gratter la peinture pour révéler le numéro de carte. Vous pouvez également la recharger par CB , avec une e-recharge et dans les points de vente équipés.
  • Trouver une cabine, mais c'est de plus en plus difficile.
  • Deux possibilités :
    • Composer le 0809382000 suivi du numéro de carte précédemment révélé.
    • Introduire la carte, attendre que soit composé automatique le 0809382000 suivi du numéro de carte.
  • Écouter le message d'accueil qui vous demande de choisir votre langue, taper le 1 pour le français, écouter les instructions (suivies parfois de publicités pour des services par exemple astrologiques), composer le numéro de téléphone de votre correspondant suivi de #.
  • S'il ne réponds pas, raccrocher, enlever votre carte puis recommencer depuis l'item 3.

Les pictogrammes proviennent de thenounproject.com/noun/telephone/

Le "simple comparatif" est testé et approuvé par un panel d'un expert indépendant en télécommunication et testé dans une clinique sous la surveillance d'un personnel médical formé. Ne tentez pas ça chez vous. Si vous n'avez pas de téléphone portable, merci de contacter le poste de police le plus proche.

La télécarte moderne étant doté d'un identifiant unique, il y a fort à parier que la liste de vos correspondants et diverses informations sont stockées quelque part.

mercredi 21 décembre 2011

Des nouvelles de Paul.

Correspondons, oui, mais correspondons bien ! N'avez-vous jamais été, VOUS, agacé par les contraintes de l'épistolaire, ces formules sans fin ni sens, ces tartines de bienveillance à n'en plus finir ? Et vas-y que je te demande d'agréer des trucs et des machins sincères que je sais même pas ce que ça peut te foutre, même que le verbe "agréer", je l'utilise que dans le cadre de mes divagations normo-administratives ! Paul en ploie, de ces fanfreluches, mais il n'en déploiera plus parce que Paul, c'est un Homme, lui ! Un Homme activé par l'inactivité ambiante, un homme économe, un homme, un vrai, un tatoué ! Aussi Paul a-t-il remédié à l'inflation de la formule de politesse en m'envoyant ce mail : 

Bonjour,
 
L'employeur n'a pas retenu votre candidature.
 
Pôle emploi
Simple, clair, concis ; que demande le peuple ? Quel Homme, ce Paul !

jeudi 17 novembre 2011

Bon baisers de muy bien

Esta Muy Bien Catalunya

mercredi 16 novembre 2011

oui, mais avec des tampons

approuvé

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