dimanche 20 août 2017
Un dimanche après-midi en Mayenne
Par Pier-Henriche le dimanche 20 août 2017, 21:35
"Les journaux doivent diffuser des idées saines."
"Les idées de gauche ne sont pas des idées saines".
"Nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche qui
continuent".
micr0lab propose ici son aide à Monsieur Dassault pour séparer le bon grain
de l'ivraie.
Histoire des idées saines / Actualités des idées saines / Réflexions sur les
idées saines.
(et en creux, pour bien comprendre, on citera abondamment les pourvoyeurs
d'idées malsaines -Article XI, CQFD, Le Tigre, Fakir, Le Monde Diplomatique,
Revue Z...-)
dimanche 20 août 2017
Par Pier-Henriche le dimanche 20 août 2017, 21:35
samedi 3 juin 2017
Par Pier-Henriche le samedi 3 juin 2017, 11:32
mercredi 3 mai 2017
Par Pier-Henriche le mercredi 3 mai 2017, 15:49
... la vessie bio® et la lanterne équitable™.
*Grande Nationale Agroalimentaire de Proximité®
Depuis 15 ans, les Franfruffe pratiquent la vente de leur production en direct. À partir de samedi ils inaugurent un nouveau concept dans la région : la coopérative de magasins à la ferme.
Bruno et Marie-Joberte Franfruffe sont producteurs de bœuf AOP Miouffe-Anpeline, de veau bio et de porc label rouge. L’exploitation familiale est exploitée par les Franfruffe depuis 4 générations. Au début des années 2000, afin de diversifier leur activité, ils mettent en place la vente à la ferme en ouvrant une boutique sur leur exploitation. La nouveauté c’est la coopérative, qui consiste à regrouper éleveurs et producteurs en un réseau de magasins à la ferme élargi sur le Grand-Ouest. Cela permet de proposer des produits locaux et des produits régionaux. « Nous mettons en avant des produits bio, mais pas que ; le bio reste cher, nous proposons aussi des produits d’appel accessibles à tous. L’idée est de privilégier la qualité et la proximité ». Car, précise Bruno Franfruffe, « la vente directe à la ferme n’est pas toujours facile. Le prix peut être trop élevé pour certains consommateurs, et dans notre secteur, les budgets consacrés à l’alimentation sont plutôt bas. Certains consommateurs ont un plus grand pouvoir d’achat et des habitudes de consommation différentes. On veut toucher de nouvelles personnes », analyse l’éleveur. « Alors, pour continuer à développer cette alternative à la grande distribution et fournir des produits de qualité en circuit court et à des prix accessibles, nous devons nous adapter. Plus on a de diversité, plus on a de clientèle ; on suit la demande des consommateurs. » À l’avant-garde d’une nouvelle tendance ? « On est la 3e coopérative de magasins qui se crée en France ; le concept nous a séduits avec la diversité de la gamme proposée, environ 200 produits, qui vont de la viande aux produits préparés ». Les commandes se feront par mail et par téléphone, complétées par des produits en libre-service sur place. « Le magasin ne sera ouvert que deux demi-journées par semaine, car notre métier c’est d’abord d’être agriculteur. Mais c’est aussi important pour nous de faire découvrir ce métier, et avec la vente directe, on peut passer plus de temps à échanger avec les gens. »
(NB. les prénoms ont été changés - ce qui suit ne l'est pas)
Alors le jeu c'est : trouve qui se cache derrière la sympatoche coopérative équitable bio locale sympa?
Suivons le fil, il n'est pas si long, même si pas facile de trouver le début.
D'abord il y a "Coop chez vous" La seule mention légale? en petit? immatriculé dans une Z.I. de Lamballe? SOCOBATI, qui "distribue aux éleveurs, aux professionnels et aux particuliers tout le matériel d’élevage, la quincaillerie, le matériel de bricolage et l’équipement de la personne."
SOCOBATI, c'est CALIPRO
et CALIPRO, c'est COOPERL ARC ATLANTIQUE (qu'on appelera par son ptit nom "Cooperl")
COOPERL, c'est un gros paquet de marques déposées (en passant, notons qu'un label -Label Rouge®, Marque Préférée des Français 2666®, Saucisse Super®, Viande Garantie Pure Viande Vegane® etc.- n'est jamais qu'une marque déposée.
(Notons aussi qu'en droit français le R -®- n'est pas obligatoire, mais parfois fait classe, genre business américain. Avec "Coop chez vous", par exemple, ça fait pas classe le ®.)
un gros paquet de marques déposées, dont : I.NANO® SYNAPS SYSTEME DE NUTRITION AVANCEE® Les panés bien élevés ® La saucisse sèche bien élevée® Le saucisson sec bien élevé® Les petits dés bien élevés® Les effilochés bien élevés® VERITABLE LE COCHON GARANTI ORIGINE FRANCE® L ATOUT PRIX® VERITABLE® L'ATOUT PRIX® VÉRITAL® GINKGO le management solide de la parcelle® les terrines bien élevées® les mousses bien élevées® les pâtés bien élevés® INVESTISSEMENT BATIMENT AGRO ECOLOGIQUE® (le logo est sympa, on dirait un tampon de Ministère c'est bien pensé)
PORC SANS ANTIBIOTIQUE® LES FERMIERS DE NOS PROVINCES® PORC SAIN® Brocéliande la chipolata bien élevée sans antibiotique dès le sevrage® Brocéliande la brasse extra maigre bien élevée sans antibiotique dès le sevrage® Brocéliande la Toulouse extra maigre bien élevée sans antibiotique dès le sevrage®
etc.
(il y en a beaucoup, beaucoup, dans tous les domaines, de la molécule du cochon à sa transformation en caca d'humain en passant par la construction des bâtiments pour faire caca.)
et dont COOP CHEZ VOUS (vous suivez?) (là le design c'est plus rond, plus chaleureux, plus bois, plus équitable, moins comme un label ou un Ministère, c'est plus proche du consommateur, quoi)
COOPERLc'est donc du gros biz en mode global
Notre maillage territorial sur le Grand Ouest nous permet d’optimiser nos coûts logistiques et de mutualiser nos actions. Cooperl Arc Atlantique ce sont 14 sites industriels propriétés de la coopérative, des flux commerciaux en France et à l’international avec des bureaux à Moscou, Pékin, Shanghai, Londres et Budapest.
mais en tant que coopérative, affiliée à l’Économie Sociale et Solidaire http://www.coordinationrurale.fr/cooperl-drole-de-cooperative-trinquer-eleveurs/ http://www.fdsea28.fr/la-cooperl-ou-comment-devenir-client-de-sa-cooperative-actualite-numero-859.php#comments
COOPERL c'est des valeurs
"Coopérer et investir pour l’avenir Cooperl Arc Atlantique est une coopérative, ses valeurs sont celles de la coopération et particulièrement les suivantes : la solidarité, l’engagement et l’équité entre les hommes et les femmes qui la composent. Ce qui nous relie : la pérennité de la production agricole régionale, la valorisation du travail de chacun et le respect de nos clients."
COOPERL, c'est du management moderne.
COOPERL, c'est aussi des ptits arrangements sanitaires
https://www.quechoisir.org/actualite-fraude-alimentaire-une-cooperative-du-porc-condamnee-n6125/
Ils aiment bien le mot coop chez cooperl. ça fait bien, comme les photos d'agriculteurs, les logos AB, les labels etc.
Donc à la question : qui se cache derrière la sympatoche coopérative équitable locale?
Il fallait répondre : la grosse coopérative sympatoche de production de viande et tout ce qui s'y rapporte (alimentaire, chimie, bâtiment etc.) et tout le sympatoche lobbying qui va bien avec. C'est bien fait, hein, pour que le consom'acteur ne s'y retrouve pas. Parceque pour revendre sa saucisse plus cher, et plus campagne, il faut bien faire des montages juridiques pour cacher le vilain.
(en passant, ça fait longtemps que toutes les coopératives ne sont plus des coopératives)
Alors si Bruno nous accueille dans sa ferme, il y a du monde derrière lui, si si.
Viande & Gros Sous de France®, miam. Bon ap.
lundi 6 mars 2017
Par Pier-Henriche le lundi 6 mars 2017, 10:47
" - N'allons pas sur les brisées des grands journaux constitutionnels qui ont leurs cartons aux curés pleins de canards, répondit Vernou.
- De canards ? dit Lucien.
- Nous appelons un canard, lui répondit Hector, un fait qui a l'air d'être vrai, mais qu'on invente pour relever les faits-Paris quand ils sont pâles."
"Vérifie tes sources, eh, journalisse ! Et à temps ! Parce-que un gamin en mal de reconnaissance qui se serve de toi et de ton canard pour soigner sa mythomanie, ça se comprend, en nos temps de confusion et de ce que tu appelles "ère post-vérité", mais pour t'excuser de ton empressement à remplir le journal du Dimanche, au lieu de blaguer sur le nom prédestiné du mythomane, présente simplement des excuses à tes lecteurs, eh !
"C'est ignoble, mais je vis de ce métier, moi comme cent autres !"
Toi, petit localier qui rêve de gloire, jusqu'à ton parent parvenu le grand scribouillard d'éditos nationaux centre-centre ; lis, relis, et re-relis encore Blazac, il parle un peu de toi dans Illusions perdues ! Et vois ton empire s'effondrer avec le reste.
lundi 13 juin 2016
Par tcrxt le lundi 13 juin 2016, 07:00
Le décès de Maurice Sinet (Siné) le remémore : gribouilleurs, chroniqueurs, metteur en mots, fournisseur de matière à imprimer, ne vont pas loin sans le génie, la fibre, la débrouille, du patron de presse. C’est ainsi. Georget Bernier (Professeur Choron) a su galvaniser, proposer une vision, une forme, recruter, haranguer, mais aussi payer des factures, trouver du blé, soudoyer les imprimeurs, arnaquer la TVA, gérer des gros sous, même quand il n’y en avait pas.
La presse aujourd‘hui en France est subventionnée à fond les ballons, achetée par les magnats et l’état non pour garantir son indépendance, mais sa docilité, et avoir un fort pouvoir sur « l’opinion public ». C’est dans un réservoir de confiance que les banquiers investissent pour mieux placer les produits de leurs copains. Pour s‘extirper de cette grande tromperie, il faut éditer à côté, mordre la terre, crever, et connaître (rarement) de quoi payer les pâtes des années après, à l’image de Ferraille magazine des Requins Marteaux, ou de Lapin, de L’Association, qui ont vecu dans des conditions chaotiques, mais sont devenu par la suite la matrice d’une partie des bédés d’aujourd’hui. Expérimentations.
Des expérimentations, en voilà trois.
Aaarg, l’histoire de AAARG! est belle et douloureuse. Un magazine audacieux, plusieurs formules, de beaux livres à tout va (une trentaine en 3 ans !), un grand apetit et encore plus de talent. Et puis quelques coups de pas de chance, une crainte de ne pouvoir rémunérer les auteurs, et voilà que la pause à durée indeterminée survient.
C’est raconté dans un très long et beau billet sur leur site, mais ce billet ne dit rien des merveilles qu’ils ont fait découvrir au rédacteur de ce billet. Juste un? Allez, Glory Owl.
Une belle prise de risque des éditions Dargaud, même si, comme le déclare Thibault Lanxade du Medef, « la prise de risque en France n'est plus considérée ». Dargaud s’en moque et joue le tout pour le tout avec cette audacieuse adaptation du plus sympathique des judoka.
Mystères asiatiques, sympathiques personnages (des deux sexes !) et humour sont au rendez-vous de cette prometeuse série qui nous fera bien vite oublier que « la fiscalité devient tellement forte que l'État devient presque actionnaire de toutes les entreprises ! », et que « quant au chef d'entreprise, il devient quasiment un salarié. » (idib).
Est-ce pour enfant, pour adolescent, pour adulte, pour activiste, un peu tout ça ? Je ne sais pas qui le sait, mais le vilain petit canard didactise, tente, expérimente, improvise, et c’est un plaisir rare.
Un peu de mythologie, un peu d’actualité, des blagues et un contenu aéré, mais aussi une longue pause joliement présentée sur leur blogue pour réfléchir, trouver des sous, prendre des vacances pour le temps. Mais les voilà de retour, foncez vous abonner !
Non pas que j’en veuille à Dargaud, hein, même si bon les éditeurs-ministres, je m’en méfie, mais pour souligner qu’éditer des crobards, ça coute un fric monstre, et ça ne rapporte rien. Houra à tous ceux qui se mettent la tête dans les chiffres, payent les dessinateurs et auteurs pour qu’ils puissent penser et divaguer pour nous, pauvres travailleurs. Mais merde aux patrons de presse et aux maisons d’éditions en même temps : quelle est le seuil à partir duquel elles puent ? Il faudrait peut-être inventer l’échelle Val pour le savoir. En tout cas, j’avais listé d’autres journaux libres dans ce billet : faîtes-en bon usage !
mardi 8 mars 2016
Par tcrxt le mardi 8 mars 2016, 03:56
Votre question de bible.
Q. J’ai un ami qui dit que Cain n’était pas un enfant d’Adam. Il dit que le serpent était le père de Cain. Que dîtes-vous ?
Dyke, par courriel.
A. Déjà, il est physiquement impossible pour les serpents et les humains de s’accoupler et d’avoir une descendance.
La balle est dans le camp du copain de Dyke.
lundi 1 février 2016
Par Pier-Henriche le lundi 1 février 2016, 09:00
"J'ai à peu près tout ce qui se fait comme capteurs !" Henri de Kerdamet, éleveur laitier à St Armel, fait l'inventaire : "ça, c'est une médaille pour connaitre les déplacements de l'animal ; ça, un collier qui mesure le temps d'ingestion et de rumination. Et ça, un thermomètre vaginal." Connecté au réseau, cette sonde est éjectée par la vache quand le vêlage commence, et Henri, qui habite à 10km, reçoit un sms."*
Bon, finalement, il faudrait peut-être mieux le construire cet aéroport.
http://www.nxtbook.fr/newpress/Ville-Rennes/Rennes-Metropole-Magazine/1512_25/index.php#/38
vendredi 18 décembre 2015
Par Pier-Henriche le vendredi 18 décembre 2015, 10:01
Antoine, Maximilien, Charles et Louis-Nape, quelques heures avant l'ouverture des portes du festival, affichent un air serein, 24h avant la catastrophe.
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